Pour le premier épisode de « J’ai marché sur la Terre », Mathieu Vidard explore la forêt équatoriale du Gabon © SIPA
D’entre les arbres touffus de la rive surgissent les têtes attentives, un rien patibulaires, de gorilles aux yeux ronds. Plus loin, en descendant le fleuve, on rencontre une famille d’éléphants venus s’abreuver. À longer les berges de plus près – à condition de n’être pas dévoré par les moustiques -, on aura la chance de croiser une colonie de fourmis électriques, un python ou deux. Pas une demi-aventure que ce premier épisode de J’ai marché sur la Terre, une série de documentaires proposés par Mathieu Vidard, présentateur sur France Inter de La tête au carré, et Aline Richard, directrice du magazine La Recherche. Pour débuter leur nouvelle carrière d’aventurier, ils ont choisi un décor de choix. La gigantesque forêt équatoriale du Gabon est d’une beauté à couper le souffle… mais recèle de dangers en pagaille, dont ceux, et non des moindres, des virus les plus meurtriers de la planète.
Entre deux voyages au milieu des lianes et des arbres, on découvrira comment, au centre vétérinaire de Lambaréné, des chercheurs anesthésient pour les examiner les singes mandrills, potentiellement porteurs du virus SIV – sida des singes ; comment d’autres ramassent leurs déjections, pour dépister les traces du virus ; comment d’autres encore se mettent en quête, à la nuit tombée, des chauves-souris capables de transmettre l’Ebola. C’est peu de dire que le voyage vaut le détour : on en voudrait davantage. Prochaines étapes : la Nouvelle-Calédonie puis le Pérou.
J’ai marché sur la Terre, une coproduction Bonne compagnie et IRD (Institut de recherche pour le développement) avec la participation de France Télévisions, à découvrir sur France 2 à partir du dimanche 24 octobre.