La révision de la liste électorale a démarré timidement mardi à Libreville et à Owendo, dans la banlieue-sud de la capitale gabonaise, a constaté un journaliste de l’AGP.
( L’opération ne draine pas les foules dans les six mairies d’arrondissements de la capitale et de la commune d’Owendo, où ont été déployés les agents inscripteurs et superviseurs du ministère de l’Intérieur, chargés de son exécution. Des agents inscripteurs ont justifié le peu d’engouement des populations par le peu de médiation de l’opération. « Les électeurs ne semblent pas informés de notre présence », a indiqué un agent du ministère de l’intérieur, qui a insisté sur la nécessité d’une plus grande médiation de l’opération qui doit durer 45 jours, du 2 novembre au 16 décembre. Encadrés par des agents de police, trois agents inscripteurs et un superviseur du ministère de l’Intérieur ainsi qu’un contrôleur de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) ont été affectés dans les bureaux d’inscription pour sécuriser l’opération. Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou, a annoncé le début de la révision annuelle de la liste électorale, vendredi dernier à Libreville, trois jours seulement avant le début de l’opération. Le code électoral gabonais prévoit une révision annuelle de la liste électorale, entre le 1er janvier et le 31 décembre, pour procéder aux nouvelles inscriptions, notamment des citoyens en âge de voter (18 ans), rayer les électeurs décédés et prendre en compte ceux ayant changé de résidence. L’opération, qui a démarré mardi, intervient moins d’un an avant les élections législatives prévues en décembre 2011. |propre)]