Organisé par le Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC), un séminaire de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme à l’intention des assujettis et des acteurs étatiques se tiendra à Libreville, du 15 au 16 novembre prochain, a-t-on appris par communiqué, publié ce vendredi dans la presse nationale.
Au titre des participants, les organisateurs convient notamment les avocats, les entreprises des micros finances, les représentants de l’observatoire contre la corruption, les courtiers d’assurance et les médias locaux qui devraient être édifiés sur les dispositifs en matière de lutte contre la criminalité financière et autres mécanismes devant protéger le climat des affaires dans la sous-région.
Le GABAC, à l’origine de ce séminaire, crée en 2000 par la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale, a pour mission de « protéger les systèmes bancaires et financiers des atteintes liées au phénomène du blanchiment et à mettre en œuvre dans la Communauté des principes, recommandations et normes arrêtés dans le cadre de la coopération internationale, notamment le Plan d’Action contre le blanchiment d’argent adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 10 juin 1998, les Recommandations édictées par le Groupe d’Action Financière (GAFI), et autres Conventions et Traités en la matière ».
A très haut niveau, le Fonds Monétaire International (FMI) encourage également la mise en place de dispositifs solides de lutte contre le blanchiment des capitaux (LBC) et le financement du terrorisme.
Le FMI rappelle que le blanchiment de capitaux est un processus par lequel la source illicite d’actifs obtenus ou produits par une activité délictuelle est dissimulée pour masquer le lien entre les fonds obtenus et le délit initial.
Les activités terroristes peuvent également être financées par des fonds provenant d’activités illégales.
Les auteurs de ces activités sont constamment en quête de nouveaux moyens de blanchir des capitaux afin de les utiliser sans attirer l’attention des autorités sur la source des fonds et les liens avec le délit primaire.