L’inspecteur régional de santé (IRS) du Woleu-Ntem, dans le nord du Gabon, Pierre N’nang Obame, a placé les cliniques, les cabinets médicaux, les unités de soins, les pharmacies et les dépôts pharmaceutiques sous étroite surveillance.
‘’Vous avez jusqu’au mercredi 1er décembre pour régulariser vos structures et les dossiers des personnels qui y exercent’’, a déclaré M. N’nang Obame, au cours d’une réunion à Oyem avec les propriétaires des cliniques, officines et autres structures de soins.
L’ultimatum concerne également les laboratoires, les écoles de formation du domaine de la santé, les maisons des pompes funèbres ainsi que les entreprises disposant d’infirmeries, telles que SOBRAGA et SIAT Gabon…
Bon nombre de ces structures exercent en toute illégalité et le ministère de la santé a décidé de mettre un terme à l’anarchie qui prévaut dans le secteur dans tout le pays où la santé comme l’éducation, offrent de véritables opportunités d’affaires attirant des investisseurs de tout poil.
Pour mettre de l’ordre dans le secteur, le ministère de la santé a lancé une vaste une opération de contrôle des cliniques et autres unités privées de soins sur toute l’étendue du territoire national, sous la supervision de l’inspecteur général des services, le Dr Iloko Boussengui.
Plusieurs cliniques ont déjà été fermées à Libreville, à l’issue des contrôles menées de main de maître par le Dr Iloko.
L’inspecteur régional de santé (IRS) du Woleu-Ntem a demandé aux opérateurs économiques du secteur de la santé de lui remettre la liste de leurs effectifs et tous les dossiers concernant les personnels.
‘’Nous allons commencer par les personnels, avant les inspections proprement dites, car toute structure doit tourner avec des personnes bien formées’’, a expliqué M. N’nang Obame, invitant les opérateurs à faire immatriculer leurs personnels et leurs structures à l’inspection générale de santé à Libreville.
‘’Il n’y aura plus d’excuse au moment des contrôles, on fermera ceux qui ne se seraient pas mis aux normes’’, a-t-il conclu.