Le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique, Christophe Othamot, au nom du ministre de tutelle empêché, a déploré le peu d’engouement des requérants constaté à l’occasion de la seconde session ordinaire de la commission d’attribution de la carte professionnelle de presse ayant officiellement clos ses assises, ce mardi, à Libreville.
« Suivant le rapport des travaux et les recommandations qui viennent d’être lus, je constate, avec regret qu’un très grand nombre de communicateurs, une fois de plus, est resté en marge de cette opération d’attribution et de renouvellement de la Carte professionnelle de presse », a relevé, avec amertume, Christophe Othamot, souhaitant à cet effet que « des efforts soient déployés au niveau de Secrétariat permanent de la Commission pour une plus forte sensibilisation en direction de tous les médias, tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays ».
Contrairement à la première session qui avait enregistrée 112 dossiers, la seconde n’a compté que 34 sur sa la table des commissaires.
Lire la suite…Au regard de ce qui précède, le Secrétaire général du ministère de la Communication a rappelé : « la Carte Professionnelle de Presse est statutaire et s’impose à tout communicateur voulant exercer sur le territoire national ».
REMÉDIER A LA SITUATION AVANT LA PROCHAINE SESSION
A cet effet, M. Othamo, a invité les responsables des organes et entreprises de communication des secteurs (public et privé), à remédier à la situation avant l’ouverture de la prochaine session.
Aussi, a –t-il attiré l’attention des journalistes à faire preuve de responsabilité dans le rendu de leur articles.
Des manquements dénoncés et fustigés par un précédent orateur, le président de la Commission Nationale de la Carte Professionnelle de Presse, Elmut Moutchinga Boulingui, qui n’a pas manqué de jeter un regard « critique » sur certaines dispositions du Code de la Communication ayant un lien direct avec la Carte professionnelle de presse.
Lire la suite…« Sans anticiper sur le fruit de la réflexion à verser comme modeste contribution aux échanges sur la révision du Code de la communication, nous devons retenir que la formation et les compétences techniques doivent être des préalables à l’animation des organes de presse et à l’exercice des professions inhérentes aux médias », a déclaré Elmut Moutsinga Boulingui.
Ouverte le 17, la deuxième Session ordinaire de la Carte Professionnelle de Presse a clos ses travaux le 26 novembre dernier.