Cinq individus non identifiés ont fait irruption le 4 décembre aux bureaux de la Direction générale des bourses et stages (DGBS) qu’ils ont saccagés. Selon les témoignages du vigile des lieux, les cambrioleurs en avaient après le directeur général de la DGBS.
Le directeur général des Bourses et Stages, Jean François Thardin, se serait-il fait des ennemis ? Dans la journée du 4 décembre, cinq individus munis d’armes blanches ont pris d’assaut la Direction générale des bourses et stages (DGBS), située en plein centre-ville à Libreville.
Selon le vigile de la structure, molesté puis enfermé dans une pièce par les assaillants, ces derniers en avaient après Jean François Thardin. «Où est le directeur général ?», demandaient-ils au vigile, qui répondait «il ne travaille pas le week-end». Furieux, ils ont mis à sac les bureaux de la gestion des stagiaires, Campus France, la direction financière, la cellule informatique et ceux des directeurs généraux.
Par la voix du ministre délégué à l’Education nationale, Raphaël Ngazouzé, le gouvernement a condamné cet acte. «Après le lâche assassinat de l’ancien directeur du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), René Ziza, le gouvernement condamne avec la plus vive énergie cet acte odieux intenté contre un haut fonctionnaire qui ne fait qu’appliquer avec efficacité la politique du gouvernement en matière de distribution des allocations des bourses et stages», indiqué le ministre.
«Le gouvernement saisi cette occasion pour dire qu’il ne renoncera pas aux réformes pertinentes et courageuses entreprises et conduites en vue de faire avancer notre pays quelles que soient les pressions. Il n’y aura donc aucun recul. Le gouvernement exhorte par ailleurs tous les fonctionnaires et agents de l’Etat appelés à appliquer les instructions, à plus d’ardeur, de détermination et les invite à signaler tout acte ou tentative d’intimidation d’où qu’ils viennent», a poursuivi le ministre Ngazouzé.
Une enquête a été ouverte par la Police judicaire (PJ) pour rattraper les cambrioleurs, dont deux auraient été reconnus par le vigile. De situations similaires se sont produites au ministère de la Communication ou encore récemment au siège du COCAN-Gabon, précisément au service de la Commission communication et marketing, mais les auteurs de ces actes courent toujours, comme ceux qui ont été la vie à René Ziza.