Le vice président de l’Union nationale (UN, opposition), Jean Eyéghé Ndong, a adressé le 14 décembre une lettre aux présidents des groupes parlementaires PDG à l’Assemblée nationale et au Sénat, en réponse à leur courrier conjoint, relatif à son adresse aux députés sur la révision constitutionnelle.
Honorable et Vénérable, c’est avec plaisir que j’accuse réception de votre correspondance du 13 décembre 2010, par laquelle vous avez donné une suite à ma lettre aux parlementaires qui, somme toute, je le note, a retenu votre attention : c’est l’essentiel.
Regardant l’avenir, en mes qualités d’homme politique et de citoyen gabonais, j’ai cru devoir interpeller individuellement chaque parlementaire pour que chacun se mette face à sa conscience en rapport avec sont droit de vote personnel.
Pour répondre au vrai et sérieux problème de la légitimité qui est posé, le caractère manifestement haineux, excessif et puéril de votre courrier de divertissement, venant de personnes bien connues du peuple gabonais, est loin des préoccupations graves que j’ai évoquées à l’attention personnelle de chaque parlementaire et le rend d’autant plus insignifiant… Vos qualités de présidents de groupe parlementaire me laissaient espérer de la densité et de l’élévation eu égard à l’importance du sujet pour notre pays, surtout de vous Honorable MARAT-ABYLAT… hélas.
Votre argumentation ne tournant qu’autour de la diabolisation du citoyen qui, lorsqu’il était avec vous au PDG n’était pas un « aigri » comme vous le dites, je me refuse à ouvrir un débat avec vous sur ce projet de révision constitutionnelle et je mets pour ma part un terme à notre échange… apparemment impossible.
L’Histoire nous jugera.
Jean EYEGHE NDONG