Le séjour du Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba dans le Woleu-Ntem est le grand titre qui fait l’actualité dans les journaux gabonais parus la semaine écoulée.
« Ali Bongo Ondimba dans le Woleu-Ntem : Le sens d’une visite historique »
Titre à sa une, « Gabon Matin » du 18 décembre 2010. Le Président de la République et l’ensemble des membres du Gouvernement, note le quotidien, séjournent dans la Province du Woleu-Ntem depuis le 19 jusqu’au 22 décembre 2010 dans le cadre d’une visite républicaine. Un Conseil des Ministres se tiendra à Oyem mercredi et pourrait déboucher sur l’annonce de mesures visant à booster le développement socio-économique au bénéfice des populations locales, pour lesquelles cette visite présidentielle revêt déjà un caractère historique. Réconcilier le Gabon avec lui-même, afin qu’autour d’un projet ambitieux, celui de le hisser au rang de pays émergent, se fédèrent et se mobilisent, par-dessus les considérations politiques partisanes, toutes les énergies et toutes les intelligences dont il regorge : telle est l’ambition ultime du Président Ali Bongo Ondimba. Tel est aussi le sens à donner au déplacement historique que le Chef de l’Etat effectue dans cette province. Le citoyen Woleu-Ntemois, qui, à l’instar du commun de ses compatriotes n’aspire par-dessus tout qu’à davantage de mieux être collectif et communautaire, doit savoir tirer profit de la grandeur d’âme que montre ainsi Ali Bongo Ondimba, pour se mettre résolument au service de la construction d’une Nation forte et prospère.
Ali Bongo Ondimba aurait dans sa sacoche un projet hautement révolutionnaire
Selon « Le Scribouillard » du 3 décembre 2010, il paraît que dans le cadre de la reprise en main des affaires de la Nation, le Président Ali Bongo Ondimba aurait dans sa sacoche un projet hautement révolutionnaire. Qui devrait consister à rassembler la haute administration de la Présidence de la République en un seul et même lieu de résidence : la Cité de la Démocratie. Afin d’éviter l’éparpillement de ces messieurs et dames à travers la ville de Libreville et ses banlieues. A l’instar de ces collaborateurs du Président, qui résident à plus de dix kilomètres en dehors de la Capitale ! Ainsi conçu, il paraît que les premiers coups de pioches pour une réhabilitation totale des logements de cette cité devraient être donnés au premier trimestre de l’année 2011. Selon des sources concordantes, la Cité de la Démocratie pourrait également accueillir les chefs des représentations diplomatiques accrédités dans notre pays, qui émettraient le vœu de résider dans ce cadre qu’on annonce « hautement sécurisé » (sic).
« Françafrique 50 années sous le sceau du secret » : Michel de Bonnecorse crie à la manipulation et au mystère du montage de l’interview
Le documentaire « Françafrique 50 années sous le sceau du secret » du réalisateur Patrick Benquet, diffusé le 9 décembre 2010 sur France2, écrit « Gabon Matin » du 18 décembre 2010, a suscité une levée de boucliers dans plusieurs milieux gabonais et de l’Hexagone, écœurés par le caractère grossier de la manœuvre de manipulation à laquelle les auteurs se sont livrés pour tenter de réécrire l’histoire politique gabonaise et de l’élection présidentielle 2009, ancien conseiller Afrique du Président Jacques Chirac de 2002 à 2007, interrogé au même titre que d’autres acteurs de cette fresque retraçant 50 ans des relations franco-africaines, n’a pas hésité de crier au scandale. En effet, cité dans ce documentaire, Michel de Bonnecorse, assure sur 3A Télé Sud, n’avoir pas tenu les propos qu’on lui prête. Mieux, il crie à la manipulation, au mystère du montage de l’interview. Ces rumeurs avaient été alimentées à dessein, après le vote et la publication par la Cour constitutionnelle des résultats finaux, par les perdants, principalement, ceux du camp André Mba Obame pour nourrir les opinions, dont celles du monde de la « Françafrique », auquel fait justement allusion de Bonnecorse dans son démenti. Quant à l’AFP, dont il est mentionné qu’elle détenait l’ensemble des résultats en question, on se refuse à Paris comme à Libreville, de réagir face à une fausse information. Assurément, il y a dans ces différentes réactions et démentis un refus de s’inscrire dans la logique de désinformation et d’instrumentalisation des opinions gabonaises et même d’ailleurs qui sous-tend ce documentaire. Patrick Benquet veut faire croire qu’il s’agit d’un bilan exhaustif des 50 ans d’histoire des 14 anciennes colonies françaises. Or, il est clairement manifeste qu’on cible le Gabon et cherche à saper la légitimité du Président élu Ali Bongo Ondimba, dans ce documentaire que Michel de Bonnecorse trouve justement, de trop gaboncentré. L’évolution de cette affaire discrédite un peu plus les auteurs ainsi que les « mains noires » tirant les ficelles dans leur tentative visant à semer le trouble dans le pays et détourner les Gabonais de leurs préoccupations quotidiennes.
Pour le « Le Nganga » du 7 décembre 2010 qui affiche à la une, « Françafrique : Le complot des Barbouzes contre Sarkozy et Ali Bongo Ondimba », ce film qui fait intervenir plusieurs vieilles peaux du Réseau Foccart est l’œuvre du néo colon Patrick Benquet qui ne connait l’Afrique qu’à travers les affreux de la guerre.
« André Mba Obame semblerait être dans le bon timing des réseaux « françafricains »
Nous nous souvenons encore de ce 11 mars 2010 lorsque AMO, en séjour à Paris, annonce avec fracas lors d’une interview ans « L’Express » l’éventualité d’un coup d’état à la nigérienne d’ici la fin de l’année si rien ne change. C’est « Le Mbandja » du 10 décembre 2010 qui rappelle. Cependant, poursuit le bimensuel, il avait oublié de préciser exactement ou réellement ce qui devait changer. En effet, on voyait en premier lieu que les « retards utiles » énervant de Paul Biyoghé Mba quand les yeux d’André Mba Obame voyaient les intérêts de la « françafrique », ce réseau qu’il connaît parfaitement. Et, ce sont les deux interviews passées sur la chaine Africa 24, celle du 24 mars 2010 et celle du 9 novembre de la même année, qui vont nous révéler plus d’informations sur nos réflexions. L’entêtement d’Ali Bongo Ondimba de refuser de livrer gratuitement le pétrole du Gabon aux gardiens de cette politique dénommée « politique françafricaine » et la signature de partenariats importants avec d’autres pays au détriment des intérêts d’une poignée d’industriels français met André Mba Obame dans un timing correct selon ses déclarations du 11 mars 2010 : un coup d’état à la nigérienne.
Transparency International incite les Gabonais aux troubles et à la révolte par médias internationaux interposés
Plusieurs associations gabonaises, relève « Oret’y » du 22 novembre 2010 relayant « Le Monde », ont déposé une plainte contre Transparency International, une ONG financée par des lobbies américains contre les intérêts français en Afrique, dans l’affaire dite des « biens mal acquis » sur le patrimoine en France de Présidents africains, particulièrement le défunt Omar Bongo Ondimba, pour des « propos diffamatoires et calomnies, incitation aux troubles et à la révolte des Gabonais par médias internationaux interposés », selon un document montré à la presse par l’avocat, Me Ferdinand Abena Bidzo. Les plaignants, au total cinq associations et collectifs d’associations et ONG, sont menés par CASHBO, qui se présente comme une association politique de soutien aux actions du pouvoir en place.
« Le galactique : La mémoire d’Omar Bongo Ondimba interpelle les ingrats »
Qu’on l’aimât ou qu’on ne l’aimât pas – Dieu, combien sont-ils ceux-là qui ne l’aimaient pas ! – Omar Bongo Ondimba a été et demeurera un grand homme d’Etat. Qui a marqué de son empreinte indélébile l’histoire du Gabon, de l’Afrique et du Monde. Visionnaire et progressiste convaincu, explique « Dialogue » du 27 novembre 2010, il a imprimé de sa personnalité éclairée et attachante l’histoire du Gabon postcoloniale. Il était de l’ordre des géants – qui nourrissent le mythe du gigantisme – ces hommes d’exception, surgis de nulle part, qui marquent de leur sceau d’immortalité leur époque et leurs concitoyens. Avant de se retirer – cas d’Omar Bongo Ondimba – en remettant leurs pays entre les mains du Tout-Puissant. Parce qu’il savait, lui, que tout ici-bas n’est que vanité. Et que toute gloire appartient à l’Eternel. En effet, disait Bossuet dans ses « Oraisons funèbres », « celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plait, de grandes et terribles leçons ».
« Forfaiture politique : Le complot d’André Mba Obame contre le Gabon ! »
D’après « Le Scribouillard » du 3 décembre 2010, on savait qu’André Mba Obame aimait le pouvoir, tout le pouvoir. On savait qu’il faisait une addiction au pouvoir ; le pouvoir pour le pouvoir. Tout le pouvoir, le pouvoir et son ivresse. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que cet homme était capable de marcher sur des cadavres pour y parvenir ; qu’il était prêt à user ses genoux, pourvu qu’il y parvienne. En date du 19 octobre 2010, André Mba Obame a été reçu par le Président de sa patrie de cœur, la Guinée Equatoriale, par son parent Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au domicile de la deuxième « Première Dame » de ce pays frère. Euphorique, André Mba Obame va se surpasser : après avoir fait croire à l’émir de Mongomo qu’il était le dauphin désigné par Omar Bongo Ondimba, André Mba Obame a joué dans le registre de l’espionnage ; lui qui est maintenant devenu l’informateur privilégié de Malabo sur les activités des opposants équato-guinéens exilés en Espagne. En échange, bien entendu, d’espèces sonnantes et trébuchantes. On ne sait pas si Zacharie Myboto est au courant des turpitudes financières de son collaborateur : en Guinée Equatoriale, sa deuxième patrie, André Mba Obame dispose d’importants réseaux de transfert d’argent qui, le moment venu, font transiter les « dons » jusqu’aux poches de notre nécessiteux qui, récemment, a sollicité de son parent de Malabo une petite avance de 7 milliards FCFA pour la campagne des législatives à venir. Qui, malin comme le renard de Jean de La Fontaine, use du mensonge pour s’attirer la sympathie financière des Chefs d’Etat qu’il chaque fois qu’il en a l’occasion : « dictatorial, le nouveau pouvoir de Libreville aurait bloqué ses comptes bancaires en Afrique du Sud, au Canada, au Gabon et en France ». Tant de comptes dans autant de pays. Non, surtout, n’allez pas parler de « biens mal acquis » ! Autre corbeau approché récemment par le renard de Medouneu, notre grand voisin d’à côté, Son Excellence Denguess, qui vient de recevoir le pigeon voyageur dans son village natal d’Olombo. C’était au début du mois de novembre. Au Congo aussi, André Mba Obame n’a pas hésité à tendre la main et à implorer la magnanimité du Président du Congo Brazzaville : « un geste, un petit geste de 7 milliards qui seront rendus en cas de succès en décembre 2011 ». Problème, Dénis Sassou Nguesso n’a jamais oublié que c’est lui, André Mba Obame, qui avait pourri la vie de sa fille, Dr Edith Lucie, en fourrant sa nièce dans le lit du défunt Président Omar Bongo Ondimba. Oui, si l’oiseau oublie souvent le piège, Denguess lui n’a pas oublié les agissements du renard. Mais qu’importe, puisqu’André Mba Obame sait pouvoir compter sur la loyauté et la disponibilité de ses parents de Malabo et Mongomo, à l’instar du Gouverneur de cette localité qui remet régulièrement des malles bourrées d’argent à la directrice de la banque SGBGE à Malabo qui, à son tour, se charge de le placer dans les comptes du renard de Medouneu. Ce n’est pas tout. A Bata, les fonds collectés pour « les besoins de la cause » (sic) sont fiévreusement remis au directeur national de la BEAC Guinée Equatoriale qui se charge d’établir les ordres de paiement en direction de l’extérieur, au bénéfice du puissant filleul de Medouneu. Qui, tout naturellement, a daigné investir un peu d’argent public extorqué au peuple de Guinée Equatoriale dans quelques entreprises basées…en Guinée Equatoriale. C’est le cas des sociétés SEGUIT BAT à Malabo, de PAC et de G pétrole. Et dire que le souvenir de la tentative de vente de l’Ile pétrolier de Mbanié à la Guinée Equatoriale est encore vivace dans la mémoire des Gabonais. Certains recouvrements effectués à Malabo seraient coordonnés par le fondé de pouvoir de BGFI Guinea Ecuatorial. Au nez et à la barbe de l’Administrateur Directeur Général du Groupe BGFI, notre compatriote Henri Claude Oyima ? Dans tous les cas, la preuve est donnée sur la capacité de nuisance de l’ancien secrétaire national du PDG, le « camarade » André Mba Obame.
« Un émissaire nommé Mike Jocktane »
Chargé de jouer les VRP pour le compte de son patron André Mba Obame, révèle « Le Scribouillard » du 3 décembre 2010 le corvéable évêque pentecôtiste qui a jeté ses sacrements aux orties pour leur préférer le costar sur mesure d’homme politique, se rendra bientôt au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, au Togo et au Burkina Faso où il tentera de rencontrer des proches collaborateurs des Chefs d’Etat de ces pays, à qui il cherchera à vendre un produit « made in Médouneu » : les faux chiffres électoraux donnant vainqueur André Mba Obame lors de la présidentielle du 30 août 2009. Problème : subodorant une entourloupette de celui qui avait revendiqué la paternité de la fraude électorale dans son pays, le Gabon, la Cour Constitutionnelle avait dû anticiper en achetant des machines à calculer manuellement, et qui avaient servi au recomptage des voix glanées par chaque candidat. Ce qui avait permis aux neuf sages d’éviter de tomber dans la supercherie concoctée par André Mba Obame et les siens, et qui aurait consisté à substituer les vrais procès verbaux de la CENAP, par le truchement d’un haut responsable de cette institution, devenu un allié circonstanciel des fraudeurs. Tels étaient pris ceux qui croyaient rouler dame Mborantsouo et ses pairs ! Maintenant que le vent tourne du côté d’Abidjan, on ne sait pas si le brave évêque voudra quand même s’y risquer, par ces temps de changement de pouvoir…
Chapitre sur la corruption : Quand la presse de l’Union Nationale (UN), la malveillance au bout de la plume, jubile à tort
Comme ils seraient très heureux, note « Dialogue » du 27 novembre 2010, les plumitifs de l’Union Nationale (UN), de voir toute la famille Bongo Ondimba et le PDG humiliés par la justice française ou pendus au croc d’un boucher ! La haine illimitée. Mais dans le Gabon pétrolier, qui n’a pas fait quoi, se targuerait de flirter avec les Saints ? Pour comprendre, André Mba Obame donne son éclairage sur les pratiques d’une certaine époque très florissante de l’économie gabonaise, tout en indexant son actuel Président dans son pamphlet intitulé : « Réponse à une imposture », paru aux éditions du Jaguar, en 2005. Quant à la presse qu’il contrôle, elle se fera le grand plaisir de l’approuver. Comme, ce sera dramatique, quand ils auront conscience que le journalisme sans conscience n’est qu’une ruine de l’intelligence de l’Histoire et source de conflits !
« En prélude à la prochaine présentation des vœux : Les quatre vérités de la presse au Chef de l’Etat »
Lors de son arrivée au pouvoir, rappelle « Gabon d’abord » du 9 décembre 2010, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a inauguré une nouvelle ère avec la presse. Il a souhaité les vœux de nouvel an aux journalistes et hommes des médias nationaux. Une première dans l’histoire du pays. Cela avait séduit en son temps une bonne partie de la corporation en dehors des pessimistes qui ne manquent pas et parfois ont raison de se méfier des hommes du pouvoir comme de la peste. On peut aujourd’hui leur donner raison. Car depuis cette rencontre où les échanges étaient cordiaux, ajoute le journal, rien. Silence radio, écrans noirs ou censure. L’année qui vient devra être l’occasion pour la corporation de pouvoir faire le bilan de cette année et scruter l’avenir des relations entre le pouvoir et la presse. Il est évident que d’ici là, poursuit le confrère, on entendra des vertes et pas mûres. Mais, il faut s’y faire.
« Remaniement gouvernemental : Pierre Mamboundou à la Primature, Paul Biyoghé Mba à la Vice-présidence ? »
A peine rentré de Paris, écrit « Le Mbandja » du 10 décembre 2010, Pierre Mamboundou a plus ou moins tracé le sillon de ce qui ce risque d’arriver demain ou dans les prochaines semaines. Pour cela, il a d’avance sollicité la compréhension et le soutien du peuple gabonais, sinon celui de ses partisans d’abord. Va-t-il franchir le rubicond ? Sera-t-il Premier Ministre d’Ali9 dans quelques semaines ? Certainement oui ! Après la rencontre très médiatisée à Paris entre lui et Ali Bongo Ondimba, on a assisté à une vraie passe d’armes qui a opposé et oppose les nouveaux opposants regroupés au sein de l’Union Nationale (UN) et l’Union du Peuple Gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou. Pour les premiers et particulièrement leur mentor Jean-Claude André Mba Obame : « Tout est plié, Pierre Mamboundou, une fois rentré au Gabon, ira à la soupe ». Réponse du berger à la bergère, « l’UPG n’a de leçon à recevoir de personne, surtout pas de la part des nouveaux opposants. Ceux-là mêmes qui ont mis le pays dans l’état où il est ». On va le comprendre tout de suite, entre l’UPG et l’UN, le divorce était désormais consommé. Les deux camps désormais antagonistes vont non seulement s’épier, mais aussi s’amuser parfois à se livrer à une démonstration de force.
Mais pour « Gabon d’abord » du 9 décembre 2010 « Pierre Mamboundou est sur les traces de Mba Abessole. Avant de s’interroger : « Usure, crise de sénilité ou réalisme politique ? »
Abondant dans le même sens, « Gabaon » du 29 novembre 2010 titre pour sa part : « Pierre Mamboundou : L’heure du choix ou virage à 180° ? »
Une opposition crédible n’est celle qui vocifère
A en croire « Dialogue » du 27 novembre 2010, qui intitule : « Pierre Mamboundou reconnaissant, dit merci à Ali Bongo Ondimba et à Nicolas Sarkozy », au terme de son séjour européen, qui l’a conduit tour à tour à Bruxelles, en Belgique, et à Paris pour des raisons médicales, le chef de file de l’opposition gabonaise et président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), a affirmé dans une brève déclaration, être reconnaissant envers les Présidents Gabonais et Français pour l’avoir soutenu durant toute cette période. Il n’a pas tari d’éloges envers les autorités françaises et gabonaises qui selon lui, n’ont ménagé aucun effort pour qu’il recouvre la santé, malgré les annonces de décès distillées à son sujet par une certaine classe politique qui tente de se prévaloir d’une opposition aux relents revanchards. Il a été accueilli par une marée humaine, telle une armée de Homards rouges, composée essentiellement de ses militants tous vêtus de cette couleur symbole de leur formation politique, il a eu droit à un tour de ville que dame pluie, elle aussi au rendez-vous, n’a pas pu empêcher. Pour le commun des Gabonais, la personnalité, l’attitude politiquement correcte et la carrure de Pierre Mamboundou dont le parti s’était démarqué de cette frange de l’opposition lors de sa marche de revendication, démontrent plutôt à suffisance qu’une opposition crédible n’est celle qui vocifère. Alors même qu’elle est partie prenante dans la confection des textes de loi au Parlement. Pierre Mamboundou a affirmé qu’il était prêt pour de nouvelles batailles après avoir occupé le 2ème rang, lors de la présidentielle anticipée du 30 août 2009, derrière l’actuel Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Opposition et alternance : Il faut arrêter de blaguer avec la vie des militants
« Je ne laisserai personne voler votre victoire », répondait invariablement AMO, candidat à l’élection présidentielle du 30 août 2009, à tous ceux qui lui disaient que le candidat du PDG qu’il ne peut pas gagner une élection démocratique, allait passer en force et que de ce fait tout était plié. C’est « Ezombolo » du 25 novembre 2010 qui rappelle. Après la proclamation des résultats, poursuit le confrère, on attendait qu’André Mba Obame réagisse, conformément à ses promesses relatives à la défense de « sa victoire ». En réaction, il a laissé entendre à ses électeurs qu’il avait un plan B. Quelques mois plus tard ceux qui avaient cru en lui, attendaient toujours le fameux plan B. Mais tel un nouveau converti découvrant la Bible, il s’est répandu en prétendant qu’il ne voulait pas qu’on verse le sang des Gabonais ; qu’il ne voulait en aucun cas accéder au pouvoir en marchant sur les cadavres de ses compatriotes. Il ira sûrement au paradis…Sauf que ça ne rassure pas. Surtout face à la détermination du camp d’en face, qui entend perdurer au pouvoir. Ce ne sont pas des enfants de cœur. On est à une période cruciale. On n’est pas là pour blaguer.
Vers des législatives anticipées ?
On a l’impression que le pouvoir PDG, miné par des contradictions internes entre la vieille garde sclérosée et incapable de donner un souffle nouveau au parti et au pays et la jeune élite qui peine à imprimer ses marques, s’insurge « Le Mbandja » du 23 novembre 2010 dans son Editorial, la cohabitation semble difficile. Et personne ne sait comment ça va se terminer entre les partisans du « j’y suis, j’y reste », des has been du passé et du passif et les partisans du « ôte-toi, que je m’y mette » dont la volonté, pour certains, est de prendre les affaires en main vite et tout de suite pour réellement faire décoller le train de l’Emergence. C’est dans cette logique que de nombreux cadres du PDG militent pour des élections législatives anticipées afin de séparer le bon grain de l’ivraie au niveau de l’Assemblée Nationale. Car, affirment-ils, on ne peut pas faire du neuf avec du vieux. Malheureusement, une fois encore, l’Opposition risque de se faire surprendre. Une Opposition atomisée et incohérente. Qui déclenche des débats d’arrière-garde tout en se tirant entre les pattes. Ainsi, le fossé entre l’UPG et les nouveaux opposants s’élargit chaque jour que Dieu fait. D’ailleurs le parti de Pierre Mamboundou a définitivement pris ses distances vis-à-vis des nouveaux opposants regroupés au sein de l’Union Nationale (UN). L’Opposition ou les oppositions auront-elles la capacité nécessaire d’affronter sereinement le pouvoir au cas où celui-ci organiserait les législatives pendant l’été prochain. Un camp ne fera-t-il pas alliance, le moment venu, avec le pouvoir pour barrer la route à l’autre ?
Les ambitions de Maixent Accrombessi
Naturalisé Gabonais depuis quelques années, relève « Ezombolo » du 25 novembre 2010, le tout puissant chef de cabinet d’Ali9, aurait donc l’ambition de se présenter aux prochaines élections législatives et succéder ainsi à son patron au poste de Député de Bongoville. En tout cas, c’est ce qui se raconte dans les couloirs de l’Olympe. Sachant que Mpouho, l’éternel suppléant va toujours siéger, on imagine ce que devrait devenir Maixent Accrombessi, le titulaire. Omar Bongo Ondimba a utilisé Dossou, Ali9 se sert d’Accrombessi pour continuer l’œuvre de son père avec l’espoir de la parachever. Il n’y a pas de Gabonais capables. Se demande le journal. « Quel bel hommage à ce peuple qui a tout donné aux Bongo ! Qu’on nous accuse de xénophobie, on s’en fout, mais on ne peut se taire devant ce qui s’apparente à une mise du Gabon sous tutelle des …. ». Martèle le confrère.
Drôle de classe politique…
Ah la classe politique gabonaise quand tu nous tiens ! C’est « Le Patriote » du 1er décembre qui s’exclame Editorial dans son. Oui la honte ne tue pas dans notre pays et tant pis pour des âmes sensibles. Audience médiatisée entre Ali9 et Ya Pierre à Paris en France par ci. Pas d’élections législatives en 2011 sans la mise en place de la biométrie par là. Sans omettre tant de tumultes que suscite le retour au pays natal de l’enfant de Ndendé. Tout ça sur fond de controverses. L’agitation a atteint son paroxysme au point que le peuple gabonais observe avec stupéfaction un spectacle qui ne surprend plus une certaine opinion. Ca sonne donc du déjà vu et entendu dans cette « bamboula ». Nous nous inscrivons encore dans des débats de basses besognes allant de la constante remise en cause du fichier électoral à la diffusion équilibrée des événements des différents acteurs politiques de tout bord. Du coup, l’on assiste à une classe politique dont les acteurs pataugent dans la gadoue. Le peuple, on s’en moque éperdument toutes les fois qu’il nous suivra comme des moutons de panurge. La conséquence est que certaines personnes ne savent plus à quel saint se vouer en l’espace de vingt années de « démocratie ». Même pipe, même tabac chantait l’artiste.
Les péripéties de la nouvelle gouvernance au pouvoir : « La Panthère noire »
C’est « Elite Afrique Magazine » du 1er décembre 2010 qui titre ainsi. Selon le mensuel, il y a aujourd’hui, la présence de certains grands maîtres spirituels indiens sur le territoire national. La présence de ces magiciens serait liée à une pseudomination spirituelle sur le peuple gabonais en concertation avec certains responsables politiques de la place. Selon certaines indiscrétions, ces derniers auraient été invités par les plus hautes autorités du pays afin d’asseoir le pouvoir de la nouvelle équipe gouvernementale. Ceci dans l’optique d’amener sur notre sol, une nouvelle secte appelée « La Panthère noire » devant remplacer « La Loge Equatoriale » désormais avec pour objectif, rendre ou faire allégeance au drapeau gabonais pendant une certaine période bien indiquée de l’année. Tout cela, en présence des membres du système gouvernance. Avec pour maquillage la Journée du Drapeau. En amont de cette mascarade politique, une certaine somme d’argent aurait été accordée au Gabon en forme d’emprunt soit, 250 milliards pour la construction des cités du côté de Bikelé (PK18). Le nouvel Ordre National de la Panthère Noire serait un ordre initiatique qui sortant des sentiers battus veut présenter au grand jour ce qui se fait dans le secret le plus absolu dans les salles feutrées des Charbonnages ou de la Sablière. L’Ordre National de la Panthère Noire vient concurrencer celles qui existent depuis comme le Grand Orient, Ordre Equatorial, la Grande Loge de France, le Rite Ecossais. En fait, pourquoi une autre obédience alors que celles qui existent, n’ont pas connu de crise majeure en leur sein ?
Les Ivoiriens sortiront-t-ils de l’auberge ?
La communauté internationale, note « L’Union » du 18 décembre 2010, somme Gbagbo de quitter le pouvoir. L’ONU, l’UE et la France ont monté la pression sur le Président Ivoirien sortant Laurent Gbagbo, sommé de quitter le pouvoir. Mais une autre bataille se joue sur le terrain économique et financier, les pro-Ouattara visant une asphyxie progressive de l’adversaire. Le Gouvernement Ouattara nommant des représentants au sein des organisations économiques ouest africaines.
Lorsqu’il s’empare du pouvoir en 1999, rappelle de son côté « Nku’u le messager » du 22 novembre 2010, suite à une mutinerie menée par des sous-officiers et hommes de troupe de l’armée ivoirienne, le Général Robert Guei promet de nettoyer la « maison », avant de rétrocéder le pouvoir à un régime politique civil. A l’époque, cette « maison » avait été injectée par un virus dénommé « ivoirité ». Un concept abject, rétrograde, obscurantiste et micro nationaliste sorti des laboratoires politiques du PDCI, l’ex-parti unique. Henri Konan Bedié allié aujourd’hui à Alassane Dramane Ouattara, le tout dernier PM du défunt Chef de l’Etat Félix Houphouet-Boigny en avait été le chantre, cependant qu’Alassane Dramane Ouattara en était la victime expiatoire. Robert Guei qui,prit plutôt gout au pouvoir, fut chassé du pouvoir par la rue qui « installa » Laurent Gbagbo dans le fauteuil présidentiel, après l’élection présidentielle dont l’organisation fut un véritable fiasco. Le pays fut coupé en deux avec une rébellion menée par les « Forces Nouvelles », installées dans le nord. L’économie ivoirienne a sombré, elle qui était la plus florissante d’Afrique de l’Ouest. De Lomé à Marcoussis en passant par Accra, rien n’y fit. La crise perdurait et les élections étaient toujours reportées jusqu’au moment où le mentor des « Forces Nouvelles », le Président Burkinabé, Blaise Compaoré s’y mêle. Et vint l’Accord de Ouagadougou et l’avènement de Soro Guillaume, le patron des « Forces nouvelles » à la Primature. Et là encore, les Ivoiriens n’étaient pas encore sortis de l’auberge. Il fallait désarmer toutes les milices et élaborer un fichier électoral fiable, acceptable par toutes les parties. Une longue attente qui a débordé sur l’organisation du scrutin du 7 novembre dernier. Ce scrutin ayant abouti à l’élection d’un côté de Laurent Gbagbo selon le conseil constitutionnel et de l’autre d’Alassane Dramane Ouattara selon la commission électorale, va –t-il redessiner une nouvelle carte politique de la Côte d’Ivoire ? Rien ne sera plus comme avant au lendemain de ce scrutin historique.
La vie des Gabonais résidents en Côte d’Ivoire n’est pas en danger
C’est ce qui ressort de l’entretien de l’ambassadeur directeur de la communication du ministère des Affaires étrangères, Jean-Claude Frank Mendome avec la presse sur la sécurité des Gabonais de Côte d’Ivoire. Au demeurant, révèle « Gabon Matin » du 18 décembre 2010. On dénombre parmi les Gabonais résidents en Côte d’Ivoire des étudiants boursiers ou non, des Gabonais installés à leur propre compte et les conjoints étrangers ou pas, les personnes de passage soit quelques centaines de compatriotes avec qui l’ambassadeur garde le contact permanent.
France : A 17 mois de fin de mandat, Nicolas Sarkozy sort sa dernière carte
Selon « Nku’u le messager » du 22 novembre 2010, en chute libre dans les sondages – de manière vertigineuse – le Président français a finalement remanié son Gouvernement, plus de six mois après en avoir fait l’annonce et entretenu le suspens. La nouvelle équipe a immédiatement suscité des réactions contrastées, selon les camps politiques, les ambitions et les attentes des uns et des autres. Les observateurs et les analystes en tirent déjà les enseignements, avec le retour en force d’Alain Juppé, ancien Premier Ministre de Jacques Chirac qui devient numéro 2 de ce nouveau Gouvernement. A 17 mois de la fin de son mandat, le Chef de l’Etat français veut jouer son va-tout, afin de conserver ses chances de rempiler en 2012. Pour cela, il avait besoin de se relancer dans les sondages, en améliorant son image au sein de l’opinion française, notamment, auprès de l’électorat traditionnel de Droite. Il a logiquement sorti sa carte ultime, en lançant ses généraux qui étaient en réserve stratégique pour mieux préparer les batailles à venir. Il a ainsi fédérer afin de ruiner les ambitions présidentielles de ses concurrents au sein de sa famille politique. Nicolas Sarkozy a tout le temps de rebondir. Et ce Gouvernement a la lourde et délicate mission de l’y aider.
Le Ministre du Budget Blaise Louembé : L’homme de la situation de l’heure
D’après « Tendance n°56 du 28 novembre 2010, Blaise Louembé sait – depuis qu’il est là – mettre en musique la politique financière du Président Ali Bongo Ondimba. Bosseur acharné, n’a-t-il pas récemment trouvé près de mille postes budgétaires aux enseignants, lesquels ont immédiatement été rémunérés dès le 25 octobre passé. A son actif, le recensement des fonctionnaires et qui a permis de démasquer quelques 5000 fonctionnaires fantômes et de nettoyer le fichier de la Fonction Publique. N’a-t-il pas martelé de mettre à la porte 700 fonctionnaires exerçant de manière illégale ? A côté de ses activités professionnelles, il est, dans sa vie privée, un homme de cœur, qui n’hésite pas à faire le geste qui sauve à l’endroit des nécessiteux.
A propos des nominations des membres de son cabinet : Blaise Louembé privilégie le mérite et la compétence »
La volonté exprimée dernièrement par le Président de la République de procéder à une évaluation des membres du Gouvernement, écrit « Gabaon » du 29 novembre 2010, est à saluer. Ali Bongo Ondimba, de l’avis des analystes, voudrait s’imposer une introspection pour briser les chaînes de l’immobilisme et donner une nouvelle impulsion à l’action de l’émergence.
« Cinquantenaire de la Banque Gabonaise de Développement (BGD) : Sous le sceau de la croissance
Ce sont « L’Union » et « Gabon Matin » du 18 décembre 2010» qui rapportent. Selon les quotidiens, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a assisté vendredi dernier aux journées portes ouvertes organisées par la BGD, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de cette institution bancaire. Les activités et le chiffre d’affaires de la banque progresseraient de manière exponentielle. Le bilan laisse entrevoir une croissance soutenue de l’institution bancaire et augure des perspectives prometteuses. Le Président de la République Ali Bongo Ondimba a souligné le soutien de la BGD dans l’effort de réalisation personnelle de bon nombre de Gabonais. Il a assuré de sa volonté et celle du Gouvernement de donner aux institutions bancaires du pays les outils de modernisation qui les encourageront à se hisser à la tête du combat pour un Gabon émergent, compétitif et évolutif. L’année nouvelle sera riche en défis et perspectives. Cet anniversaire intervient quelques mois seulement après le reversement au sein de la BGD des anciens agents du Fonds de Développement et d’Expansion (FODEX) et du Fonds d’Aide et de Garantie (FAGA), suite à une décision gouvernementale du 14 mars 2010, inhérente au transfert des missions, des activités et des ressources de ces institutions à la BGD. Le but étant de lui donner davantage d’espace et de force dans un secteur bancaire en nette expansion ces dernières années. La cérémonie a été marquée par la décoration du président du conseil d’administration, du directeur général et du secrétaire général de la BGD, Christian Bongo Ondimba. Il a tenu à rendre hommage aux premiers présidents du Gabon, Léon Mba et Omar Bongo Ondimba. Le premier pour avoir eu l’idée de créer la banque et le second pour avoir conduit à terme sa mise en place et son développement. Il décernera également une mention spéciale aux partenaires au développement notamment à l’Agence Française de Développement (AFD), avant de dresser le bilan des cinquante ans de la BGD, jugé positif dans son rapport. Le Chef de l’Etat a procédé à la visite des stands avant de signer le livre d’or. « BGD : Une œuvre sociale bénéfique aux Gabonais », conclut « Gabon Matin ».
Lutte contre la corruption et l’Enrichissement Illicite au Gabon : Où en sommes-nous ?
Pour « Gabon Economie » du 9 décembre 2010 Le 9 décembre dernier, le Gabon, de concert avec la communauté international a célébré la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption instituée par les Nations-Unies à l’occasion de la signature, à Mérida au Mexique, le 9 décembre 2003, de la convention des Nations-Unies contre la corruption. Un mal profondément enraciné en Afrique et qui entrave son développement. Que l’on se garde toutefois de penser que la corruption peut être éradiquée dans le court terme. Cela conduira inévitablement à des fausses espérances qui ont pour conséquences la déception, la défiance et le cynisme. Mais avec la ferme conviction que ce défi ne pourra être relevé qu’avec la participation de toutes les composantes de la société, loin de toute surenchère, démagogie et activisme, individuel ou partisan.
Boycott de TOTAL : Le Gouvernement s’en fiche
Le Mouvement Génération Omar Bongo Ondimba (MGOBO), écrit « Echos du Nord » du 29 novembre 2010 a véritablement fait un flop. Son initiative controversée, non seulement n’a pas recueilli l’adhésion populaire qu’elle laissait entendre, pire elle a tout simplement été snobé par le Gouvernement. Si du temps d’Omar Bongo Ondimba, un appel de cette nature se serait très certainement soldé par une réception au Palais, accompagnée à la sortie d’une remise d’enveloppes, à l’heure de « l’Emergence », ces tartufferies ne rapportent plus. Et pour une fois, nous leur donnons raison. Quant au peuple, au nom duquel ces groupuscules osent s’exprimer, il y a bien longtemps qu’il avait choisi son camp. Et ce n’est pas du côté de madame Ondo que semble se pencher cette balance. Le mépris et la franche rigolade avec laquelle il a pris cette initiative en disent long. En lieu et place du boycott, les consommateurs ont plutôt amplifié leur fréquentation aux différentes stations service TOTAL du Gabon. Il n’était pas rare de constater à plusieurs endroits de Libreville et dans les principales villes du pays, des queues interminables de véhicules venus faire le plein de leurs réservoirs. Certains usagers avaient même poussé le bouchon loin en se passant ce slogan :«-moi je ne boycotte pas TOTAL-en guise de réponse à l’initiative du MGOBO. Chantal Ondo peut-elle le comprendre ? Wait§ see.
La difficile cohabitation de Morel§ Prom et les populations du Lac Ezanga »
« La manne du Lac du sud (pétrole du site Ona) dans le Département de l’Ogooué et des Lacs à Lambaréné va-t-elle se transformer en malédiction ? S’interroge « Le Mbandja » du 23 novembre 2010 qui souligne qu’entre les populations autochtones de cette contrée et la société Morel § Prom qui exploite le pétrole, rien ne va plus. En dehors de la cohabitation conflictuelle faite d’intrigues et de duplicité, se pose aujourd’hui un problème de pollution des eaux du Lac. Saisi par les ONG Ekam Ayong et le Club de l’Amitié, le Premier Ministre vient de donner des instructions fermes aux différents départements ministériels concernés par la question.
Transport maritime : Des performances encourageantes »
Depuis 2007, note « Economie Gabon+ » de novembre 2010, le transport maritime a connu un bel essor au Gabon, mais reste encore trop dépendant des industries extractives qui représentent une bonne partie de ses activités. Par ailleurs, les problèmes qui freinent le développement de ce secteur créateur de richesse et d’emplois se recensent dans les domaines de la formation des professionnels maritimes, ainsi que dans ceux de la sécurité et de la sûreté maritime. Il manque des navigants, des techniciens, des marins, et bien d’autres cadres techniques moyens et supérieurs pour faire fonctionner le secteur. En matière de sécurité et de sûreté maritime, un ambitieux programme de restauration du balisage maritime et en eaux intérieures a été élaboré en 2007, conjointement avec le plan de réhabilitation et de relance sur 4 ans de la Compagnie de Navigation Intérieure (CNI), adopté par le Gouvernement en 2005.
Mécanisme de Développement Propre (MDP): Pourquoi l’Afrique n’attire-t-elle pas de financements ?
L’Afrique tout entière n’en bénéficie pas encore à la hauteur de son potentiel, révèle « L’Union du 18 décembre 2010, d’autant plus qu’une étude menée en mars dernier par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) révèle que sur les 4 890 projets enregistrés, seuls 122, soit 2,5% sont en Afrique. Malgré une progression de 1,5% par rapport à 2007 et 0,56% par rapport à 2008, les performances africaines demeurent insatisfaisantes. Cette faible participation des pays africains s’explique essentiellement par les procédures et modalités d’accès au MDP qui sont lourdes et complexes. C’est dans cette perspective d’améliorer la donne qu’un Atelier national de renforcement des capacités des membres de conseil national et du secrétariat exécutif de l’Autorité Nationale (AN) pour le MDP devrait examiner les dysfonctionnements de formes et les obstacles spécifiques à l’Afrique, notamment la faiblesse des capacités des pays dans la préparation de projets pertinents et bancables éligibles au MDP. Ainsi que les contraintes au niveau des investissements liées à l’existence de nombreux projets mais de tailles limitées peu attractifs, l’insuffisance de financement. Le MDP est un outil essentiel du protocole de Kyoto sur les changements climatiques pour la contribution à l’atténuation des émissions des gaz à effet de Serre (GES) et au transfert de technologie.
Habitat : Les Gabonais attendent toujours les 5 000 logements par an promis
Très mal logés, martèle « Nku’u le messager » du 22 novembre 2010, les Gabonais sont toujours en attente du retournement de la situation en matière de logement social. Avec un déficit de plus de 300 000 logements, uniquement à Libreville, le problème de la construction immobilière avait préoccupé les différents candidats à l’élection présidentielle d’août 2009. En attendant de voir de visu la réalisation de ces 5 000 logements, certains Gabonais n’ont pas tort de classer cette fallacieuse promesse dans le champ d’un petit mensonge électoral. Selon certaines statistiques, pour parvenir à la construction des 5000 logements sociaux par an, il faudrait disposer d’au moins 7000 à 10 000 parcelles. En outre, afin de la rendre compétitive, l’Etat devra initier des réformes au sein de la Société Nationale Immobilière (SNI) laquelle pourra devenir un pilier parmi les promoteurs retenus pour la construction des logements au Gabon.
Pollution industrielle : Les habitants du quartier SOCIGA lancent un cri d’alarme
L’implantation de la Société des Cigarettes du Gabon (SOCIGA), un quartier populaire au cœur de Libreville, annonce « Nku’u le messager » du 8 décembre 2010, pose de sérieux problèmes de santé aux riverains, en plus d’autres désagréments et contraintes. Les patrons de SOCIGA n’ont jamais compris l’importance de l’appel des riverains qui leur demandent de délocaliser leur usine pour les lieux les mieux indiqués. Le problème aujourd’hui dans ce quartier est plus préoccupant que les riverains menacent de saisir la justice, parce qu’ils n’ont plus confiance aux autorités gabonaises qui brillent par un laxisme incompréhensible, et par l’inaction. Les ONG continuent à sensibiliser les populations sur les méfaits du tabac dont elles inhalent les fuites toxiques. Malheureusement le Gouvernement demeure sourd aux plaintes des riverains qui demandent le transfert de cette usine dans un site reculé de la capitale, à l’instar de la Société de Brasseries du Gabon (SOBRAGA) qui a délocalisé ses installations à Owendo.
Pas de tenue sexy à Sainte Monique
A l’église catholique Sainte Monique de Sotéga, indique « La Démocratie » du 25 novembre 2010, les ministres de Dieu sont catégoriques. Pas question pour les fidèles de sexe féminin, particulièrement les jeunes filles de pénétrer dans cette maison de Dieu et d’aller prendre le corps du Christ en tenues sexy. Qui dévoilent leurs formes (ventre, arrière-train et seins). Seuls les tailleurs sont admis. Les prêtres ont raison, certes. Mais la faute incombe au premier chef aux parents qui tolèrent ces tenues, au nom de la mode en vogue, puis aux catéchistes, qui ne sont pas rigoureux envers ces filles. En insistant sur le fait que l’on doit s’habiller décemment avant d’entrer dans la maison de Dieu. Qui ne saurait être un bordel où le steaptrise est permis. Qui sait si ces filles provocatrices n’ont jamais indexé Jésus représenté sur la croix avec un minuscule linceul autour de la taille, juste pour cacher son sexe, tandis que le reste de son corps est tout nu, donc suggestif. Penser que Jésus fait du steap-trise dans la maison du Père c’est méconnaître le fait qu’il soit mort pour expier nos innombrables péchés. Ainsi soit-il.
« Meurtre et coffre-fort emporté chez un ancien Ministre !!! »
Lors de son premier discours à la Nation, signale « Diagnostic » du 7 décembre 2010, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avait fait de la lutte contre le grand banditisme son cheval de bataille surtout pour les populations qui ne savent pas à quel saint se vouer face aux agressions dont elles sont victimes tous les jours. Parmi les victimes de ces derniers jours, l’ancien Ministre Antoine Yalanzèle qui vient de faire les frais d’un 3ème cambriolage fatal à son domicile d’Alibadeng. Le bilan est lourd : un coffre-fort de 350 kg emporté et un meurtre commis au passage des malfrats.
« Finale du Mondial des clubs de football : L’Inter Milan plus puissant que Mazembe
L’Inter de Milan, note « L’Union du 18 décembre 2010, s’est donné de l’air samedi dernier, à Abou Dhabi, en remportant la finale contre TP Mazembe de Lubumbashi (RDC), la toute première équipe africaine de l’histoire à atteindre ce niveau de la compétition. L’Inter s’est qualifié pour la finale en battant en demi-finale les Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa (3-0). Mazembe, après avoir éliminé en quart de finale les Mexicains de Pachuca (1-0), a acquis de la confiance en sortant en demi-finale les vainqueurs de la Copa Libertadores, les Brésiliens de l’Inter de Porto Alegre (2-0). Avec comme joueur clé du match, le gardien Muteba Kidiaba, auteur en demi-finale de miracles qui ont écœuré les attaquants brésiliens. Après cette victoire de l’Inter, qui compte déjà à son palmarès, deux « coupes intercontinentales » (1964-65), ancêtre de l’actuelle compétition, qui opposait à l’époque uniquement les champions d’Europe et d’Amérique du Sud, la coupe du monde des clubs est revenue pour la 4ème fois consécutive en Europe, après les titres de l’AC Milan (2007), de Manchester United (2008) et de Barcelone (2009).
Préparatifs de la CAN 2012 : La CAF enfin rassurée
A croire « Gabon Sport Plus » du 18 décembre 2010, c’est le sentiment sincèrement exprimé par les experts de la CAF. Ce, au terme de leur 5ème mission d’inspection de l’état d’avancement des travaux entrepris au Gabon, dans le cadre des préparatifs liés à l’organisation de la CAN 2012. Une compétition continentale qui aura lieu conjointement au Gabon et en Guinée Equatoriale. Cependant sur le plan médiatique, la RTG1 et Africa n°1 ont été inspectées. Concernant le premier média cité, quelques observations ont été émises sur ses nombreux manquements notamment sur le plan de la diffusion et de la retransmission des rencontres en direct. L’insuffisance de caméras devant servir de relais au car régie qui ne peut recevoir plus de 6 caméras sur le minimum de 12 exigés pour une retransmission en direct d’un match de football de grande envergure. A Africa n°1, les inspecteurs ont eu droit à une émission improvisée en direct au cours de laquelle, le chef de la délégation est revenu sur les attentes de la CAF par rapport à ce média. En effet, la CAF souhaite que cette radio retrouve toute sa splendeur d’antan lors de la CAN 2012.
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