Dans le communiqué final transmis à l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), vendredi 24 décembre, l’ensemble des pays participants a tenu des propos fermes à l’encontre de Laurent Gbagbo, qui se maintient à la présidence de la Côte d’Ivoire contre l’avis de la communauté internationale. Tout en annoncant qu’elle allait d’abord envoyer un émissaire pour demander formellement à M. Gbagbo de céder sa place à Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté internationale, la Cédéao a menacé de faire usage de la « force légitime » pour l’écarter.
APPEL À LA JUSTICE INTERNATIONALE
« En cas de rejet de cette demande non négociable, la Cédéao n’aura d’autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien », indique le texte. C’est la première fois depuis le début de la crise née de la présidentielle du 28 novembre que Gbagbo, qui a ignoré jusque-là ultimatums et sanctions, est directement sous la menace d’une opération militaire destinée à renverser son régime.
Les pays d’Afrique de l’Ouest ont également menacé de traîner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d’Ivoire lors des récentes violences. L’ONU a affirmé cette semaine qu’entre « le 16 et le 21 décembre » elle avait reçu des informations « sur 173 meurtres », dénonçant « l’usage excessif » de la force par le camp Gbagbo.
Dans une déclaration prononcée à l’occasion de Noël de l’hôtel du Golf, à Abidjan, où il est retranché avec son gouvernement, M. Ouattara a réagi en appelant, l’armée régulière « à assurer [sa] mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens ». « De graves violations des droits de l’homme sont constatées partout », a assuré Alassane Ouattara, qui espérait, avant la fin du sommet, que la Cédéao se prononce sur une option militaire pour chasser du pouvoir Laurent Gbagbo. C’est la première fois qu’il s’exprimait publiquement depuis début décembre.
AUCUN COMPROMIS
Dès l’ouverture de la réunion, les représentants des quinze pays africains de l’organisation avaient indiqué qu’ils ne feraient aucun compromis avec le chef d’Etat ivoirien, qui doit « quitter le pouvoir ». « Quelque chose qui ressemble à un gouvernement d’union nationale, comme ce qui existe au Kenya ou au Zimbabwe, ne sera pas sur la table » des négociations, avait déclaré Odein Ajumogobia, le ministre des affaires étrangères nigérian .
Jeudi, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a reconnu que M. Ouattara était le seul habilité, au nom de la Côte d’Ivoire, a gérer les affaires financières liées à cette institution et à sa banque, la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
source: AFP et reuters
JE PENSE QUE C’EST LE MOMENT OPPORTUN , PLUS QUE JAMAIS QUE L’AFRIQUE DOIT SE RESSERER ET FAIRE FRONT AU SYTEME » FOCARD-DEGAULE » QUI RONGE L’AFRIQUE DEPUIS 50 ANS !!! … HIER C’ETAIT LE GABON , AUJOURD’HUI C’EST ENCORE LA COTE D’IVOIRE !! … C’EST MALHEUREUX …. BAGBO DEFEND LES CAUSES REELLES , MAIS OUATARA VEUX REDONNER LA COTE D’IVOIRE AUX FRANCAIS . LA CEDEAO EST MANIPULEE ET JOUE LE JEU DE LA FRANCE QUI EST MAINTENANT EMBARASSEE ET NE PEUX INTERVENIR COMME ELLE LE FAISAIT AU PASSE POUR SE DEBARRASSER DES VRAIS AFRICAINS QUI PENSENT À DEVELOPPER L’AFRIQUE , SINON BAGBO NE SERAIT PLUS LÀ .
SANS L’AFRIQUE , LA FRANCE NE SUVIVRAIT PAS !!! … SOLIDARITEEEEEEEEEEEEE À BAGBO !!!! … AFRICAINS LEVONS NOUS !!!! … SEIGNEURRRRRRRRRR !!
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