La présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, Marie-Madeleine Mborantsuo, s’est prononcée, jeudi à Libreville, pour une révision urgente de la loi sur les partis politiques et du code électoral.
Dans une allocution à l’occasion de la rentrée de la haute juridiction, qui s’est déroulée en présence du président Ali Bongo Ondimba et du Premier ministre, Paul Biyoghe Mba, Mme Mborantsouo a également estimé qu’il y avait urgence à revoir l’ensemble des lois organiques, ordinaires et des actes réglementaires dont les dispositions sont devenues caduques, à la suite de la dernière révision constitutionnelle.
Mme Mborantsuo a estimé juste et opportune la révision constitutionnelle effectuée en octobre dernier par le président Ali Bongo Ondimba. Laquelle a fait passer la durée de la période de transition, en cas de vacance du pouvoir, de 45 à 60 jours.
Le texte, adopté par les deux chambres du parlement, dispose, entre autres, que pour être éligible à la présidence de la République, tout postulant doit résider sur le territoire national pendant un minimum de douze mois alors que les titulaires de la double nationalité, ayant assumé des fonctions administratives dans un autre pays, sont frappés d’inéligibilité.
Après l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, organisée suite au décès du président Omar Bongo Ondimba, le Gabon se prépare cette année pour des élections législatives qui s’annoncent fortement disputées.
Mme Mborantsuo préside la cour constitutionnelle du Gabon, la plus haute juridiction de l’Etat, depuis sa création en 1991.