Le gouvernement gabonais a annoncé, dans un communiqué rendu public jeudi à Libreville à l’issue du conseil des ministres, réuni par le président par Ali Bongo Ondimba, qu’il allait s’approprier tout bois abandonné dans la nature.
’’A l’issue du délai de six mois prévu à l’article 134 du Code Forestier, le bois abandonné devient propriété de l’Etat », souligne le communiqué, ajoutant qu’un tronc d’arbre abattu, ébranché, étêté, tronçonné ou scié issu d’une exploitation forestière, et les bois délaissés dans les parcs à bois et chantiers fonctionnels sont considéres comme du bois abandonné.
Cette mesure a pour but de préserver la ressource et d’éviter les gaspillages dont se rendent coupables certains exploitants qui abandonnent sur la voie publique ou les parcs, à la lisère des chantiers forestiers, des grumes qui finissent par se décomposer sous l’effet des intempéries.
Richesse primaire du Gabon, le bois contribue pour 4,6% au produit intérieur brut du pays. Pour favoriser la transformation sur place des grumes, le gouvernement a interdit leur exportation. C’est ainsi que depuis le samedi 15 mai 2010, aucune grume ne sort du territoire national.