Des échanges de coups de feu entre six bandits et des agents de sécurité ont eu lieu dans la nuit du 22 au 23 janvier à Libreville, à proximité de la résidence du secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, majorité), Faustin Boukoubi. Une confrontation qui a fait deux morts et deux blessés dans les rangs des malfaiteurs.
Le domicile du secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, majorité), Faustin Boukoubi, était le théâtre, dans la nuit du 22 au 23 janvier, d’un échange de coups de feu entre six bandits et les agents en charge de la garde du secrétaire général. Alors, que la presse a rapporté ce 24 janvier qu’il s’agissait d’un braquage, il n’en ait rien, selon les propos de Faustin Boukoubi.
«Je ne suis pas un véreux (…) Il n’y a pas d’éléments qui poussent à croire que j’étais visé», a indiqué le secrétaire général du PDG. Selon les éléments d’enquête, tout semble parti d’un attroupement jugé «suspect» par les agents de la sécurité à l’extérieur de la concession. Parvenus à hauteur des personnes qui s’y trouvaient, ils ont pu constater qu’il s’agissait d’un groupe de braqueurs attelés au partage du butin issu d’une opération menée dans un quartier de la capitale, vu la quantité des billets de banque visibles dans leur voiture.
Toute chose qui a conduit à l’échange de coups de feu entre les deux parties. Deux malfaiteurs ont péri sous les balles tandis que deux ont été blessés. Les deux derniers, sains et saufs, sont entre les mains de la Police judiciaire. Selon des éléments d’enquête, le butin en billets de banque des malfaiteurs est évalué à 1,4 millions de francs CFA.
Durant la même nuit de nombreux braquages à main armée ont été enregistrés, notamment au quartier Nzeng-Ayong et on signale qu’une ressortissante française du Programme des Nations-Unies à Libreville a également été l’objet d’une attaque armée à son domicile. Des ordinateurs, de l’argent et divers bien ont été emportés. Une série d’évènement qui vient remettre au goût du jour la question de l’insécurité à Libreville.