Alors qu’est annoncé par l’Union Nationale, selon un communiqué, une « Importante déclaration du pdt MBA OBAME ce mardi 25 janvier a 14 heures au siège de l’union nationale », Jean François Ndougou ministre de l’intérieur a appelé Andre Mba Obame (AMO) à renoncer à cette entreprise. En réponse à ce qui apparait comme une injonction et une menace pour l’UN, Amo a demander au ministre de l’intérieur de « prendre ses responsabilités » et qu’en retour, lui allait prendre les siennes.
Signalons que le communiqué de l’UN titré « Tous ce mardi au siège de l’union nationale » appelait à une mobilisation populaire en mentionnant que « tous les partisans de la libération de notre pays (Gabon) sont conviés ». Nul doute que cette dynamique interpelle au plus haut niveau de l’Etat Gabonais.
Bon courage à vous
L’afrique est en train de d’accoucher de nouveaux dirigeantS qui la rendront digne dans très peu tps
Bébé Doc du temps de sa toute puissante splendeur
Comme Ali Bongo, il était l’héritier d’une dynastie dictatoriale tropicale. Comme Ali Bongo, il avait un embonpoint qui provenait certainement d’un trop plein de bonne vie facile. Comme Ali Bongo, il prétendait avait fait toutes les écoles les plus prestigieuses du monde, alors que dans son pays, les vrais cadres avaient du mal à joindre les deux bouts. Après tout, comme Ali Bongo, Bébé Doc était le fils du président á vie d’Haïti, et quand son dictateur de père est mort, Bébé Doc comme Ali Bongo, est devenu président du pays. Comme Ali Bongo, Bébé Doc a d’abord annoncé qu’il reformerait la gestion de l’état, avant de simplement poursuivre le mode du régime paternel, en compagnie de sa sœur ainée Marie-Denise Duvalier, la Pascaline d’Haïti, et sa mère (comme Joséphine Bongo pour Ali). Comme Ali Bongo, les affaires administratives furent léguées à l’ancien entourage de son père. Au Gabon, on retrouve toujours les Lemboumba et Michel Essonghe dans les couloirs de la présidence. Autre similitude non négligeable, Jean-Claude Duvalier, dit Bébé Doc, comme Ali Bongo, n’était finalement qu’un individu plus apte pour une vie de cocktails et de jet-setteur que de celle de chef d’un état sérieux.
Voila donc que l’ex-dictateur, qui fut accueilli par la France avec toute la trésorerie Haïtienne qu’il avait dévalisé á l’époque et qu’il s’empressa de dépenser en France, est de retour dans « son » pays, certainement par nostalgie. Oui il est de retour, car il y a bientôt 25 ans, à l’aube du 7 février 1986, il fuyait une révolte populaire pour se refugier en France. Il est revenu comme un voleur; mais en fait c’est très approprié car il n’est en effet rien qu’un voleur. Les journaux nous révèlent que la France avait envisagé envoyer le couple Duvalier dans les pays suivants: la Suisse, l’Espagne, la Grèce, le Maroc et …le Gabon. La France décida finalement de l’accueillir « temporairement » pour une période qui totalise maintenant 25 ans. Il faut dire que Bébé Doc s’est essayé dans la comédie, car en 2007 il avait demandé « pardon » au peuple haïtien, pour les « erreurs commises » durant son régime. Son geste aurait été jugé plus sincère, s’il avait restitué à ce peuple haïtien auquel il implorait le pardon, les plus de 100 millions de dollars avec lesquels il s’était barré pour la France. Malgré les tentatives de recouvrement de plusieurs gouvernements haïtiens, ce trésor demeure introuvable depuis vingt-cinq ans.