Au regards des 43 ans et demi de la dictature de Monsieur Omar Bongo et son fils Ali Ben Bongo , le peuple gabonais n’a pas d’autres choix que de demander à Ali Bongo de partir et laisser les gabonais decider de leur avenir politique. Nous ne pouvons plus continuer à vivre avec le passe. Le Bongoisme est caduque et Ali appartient au passée. Le Gabon doit tourner la page et c’est aux gabonais de le faire.
Le président Barack Obama a délivré son message annuel à la nation ce Mardi 25 Février 2011.
Quelques minutes après le discours à la nation, j’ai reçu un email de sa part que j’ai traduit en français dont l’introduction est la suivante :
Ce soir je me suis adressé au peuple américain sur l’avenir que nous devons faire face ensemble. Parfois, l’avenir peut sembler incertain, c’est à nous de choisir notre avenir, c’est à nous de le définir, et c’est à nous de le remporter. Je sais que nous le ferons…. Parce que, maintes fois, lorsque notre volonté a été testée, nous, en tant que nation, avons toujours prévalu. Surmonter les défis que nous sommes confrontés aujourd’hui nécessite une nouvelle vision pour l’avenir.
Les gabonais de la diaspora suivent avec attention l’évolution politique de notre pays ; cette évolution qui captive la majorité des gabonais parait prometteuse pour les uns et inquiétante pour les autres.
Pour ma part, les gabonais de par tout le monde, de toutes les ethnies doivent avoir une nouvelle vision pour l’avenir et c’est a nous de décider. Le président Obama a parlé de la Tunisie et les paroles du président Obama sur ce qui se passe en Tunisie est un message lancé au peuple gabonais. Au regards des 43 ans et demi de la dictature de Monsieur Omar Bongo et son fils Ali Ben Bongo , le peuple gabonais n’a pas d’autres choix que de demander à Ali Bongo de partir et laisser les gabonais réorganiser les élections. Nous ne pouvons plus continuer à vivre avec le passe. Le Bongoisme est caduque et Ali appartient au passée. Le Gabon doit tourner la page et c’est aux gabonais de le faire.
Une équipe de transition doit être choisie. Cette équipe doit être chargée d’organiser une conférence nationale suivie des élections démocratique. Parlant de la liberté démocratique, le président Obama a dit <
Chers gabonais, Je viens reprendre les paroles du Président Obama et les appliquer à la situation du Gabon. Parfois, l’avenir peut sembler incertain, c’est a nous de choisir notre avenir, c’est à nous de le définir, et c’est à nous de remporter sur les 43 ans du Bongoime.
La France ne le fera pas à notre place, l’Amérique ne le fera pas, l’O.N.U. ne le fera pas, notre leader politique seul ne le fera pas et le Bon Dieu ne descendra pas du ciel non plus pour le faire. Le peuple gabonais comme un seul homme le fera. Je sais que nous le ferons, Ali le sait aussi et c’est une question de temps. Il est de son intérêt et de l’intérêt de ceux qui sont avec lui de s’entendre afin de démissionner et remettre le pouvoir au peuple gabonais. Il doit être conscient de cela.
Chers compatriotes, notre volonté d’être libre doit nous conduire à imiter les tunisiens, elle doit s’avérer plus puissante que la dictature et les moyens machiavélique utilisée par Ali Bongo et son réseau.
Nous avons les Etats Unis et d’autres pays qui se tiendront avec nous comme c’est le cas en Tunisie aujourd’hui, mais la volonté doit se faire sentir.
Savez-vous que Sarkozy a dit ironiquement qu’il ne savait pas que les tunisiens souffraient sous Ben Ali ?
Quand Ali Ben partira du pouvoir, Sarkozy l’oubliera et dira la même chose du peuple gabonais. Gabonais, Ali Ben est un homme et sa force est un petit feu de paille. Il sait que le jour ou il touchera un opposant, ses heures seront comptées. Ceux qui sont avec lui doivent savoir que le sort qui a été réserve aux autres dans d’autres cieux peut aussi être le leur. Il serait mieux qu’ils ne s’ingèrent pas dans ce qui se passe. Ce message est adresse a Monsieur Ndoungou et ses collègues.
Les opposants et activistes gabonais de la diaspora s’unissent avec tous ceux au Gabon militent pour le départ sans délais de Monsieur Ali Ben Bongo et son équipe.
Andre Bouassa