Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a quitté la capitale gabonaise, Libreville, dans la nuit de vendredi à samedi, à destination d’Addis-Abeba (Ethiopie) où il séjourne depuis ce samedi et où il doit participer à la 16ème session ordinaire de l’Union africaine (UA) placée sous le thème: « Des valeurs partagées, pour renforcer l’unité et l’intégration en Afrique ».
Ce sommet de l’Union africaine (UA) donne ainsi l’occasion aux chefs d’Etats du continent de discuter de ces valeurs partagées en Afrique et de proposer des réponses concrètes aux situations de crise et de conflits politiques vécues dans un certain nombre de pays du continent, notamment en Côte d’Ivoire, en République Démocratique du Congo (RDC), au Soudan, entre autres, mais aussi de proposer des solutions aux violations des droits humains.
Aussi, intervient –il dans un contexte de changement anticonstitutionnel de pouvoir, de tripatouillage de la constitution, de la corruption et d’abus de pouvoir étatiques, tel que l’a souligné le président de la Commission de l’UA, le Gabonais Jean Ping.
Ce samedi déjà, le président gabonais, ALi Bongo Ondimba devrait assister à l’ouverture du sommet du comité des chefs d’Etat et de gouvernement.
Dans ce contexte, Souhayr Belhassen, la présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), avait déclaré que « la crédibilité de cette organisation dépendra de ses décisions ».
« Il faut reconnaître que ce sommet intervient comme beaucoup s’accordent à le dire, à un moment où les questions de droit, du changement anticonstitutionnel de pouvoir, le tripatouillage de la constitution, la corruption et l’abus de pouvoir étatiques sont des questions qui menacent la stabilité du continent », a-t-il indiqué pour sa part Jean Ping.
Au-delà de ces questions d’importance relatives notamment à la situation en Côte-d’Ivoire et au Soudan, de nombreux autres sujets devront être débattus lors de ce sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du continent.