Réunis le 31 janvier à Libreville, les enseignants da la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) ont décrété une grève d’avertissement de trois jours. Les syndicats dénoncent la non prise en compte de leurs revendications par le gouvernement.
L’accalmie dans le secteur éducation s’est résumée à moins de trois mois. La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) a décrété le 31 janvier à Libreville une grève d’avertissement de trois jours face à la non prise en compte de ses revendications par le gouvernement.
Toutefois, si le mouvement a été largement suivi le 31 janvier dans les établissements primaires, il l’a été un peu moins au secondaire. «Ce non respect du mot d’ordre de grève est dû à la situation socio-politique que traverse le pays. D’aucuns, par manque d’information crédible, n’ont pas souhaité prendre part naïvement à la grève», a indiqué Fridolin Mvé Messa, le modérateur de la CONASYSED.
Les membres de la CONASYSED réclament notamment le paiement de la prime d’incitation à la fonction enseignante (PIF) et l’attribution de 1700 postes budgétaires aux moniteurs auxiliaires et aux enseignants stagiaires de l’Ecole normale supérieur et des Ecoles normales des instituteurs de Libreville (ENIL), et le paiement des rappels à l’échéance de janvier 2011.
Les grévistes ont par ailleurs appelé «les autorités à répondre favorablement, dans les plus brefs délais à leurs revendications, dont les plus urgentes sont le rétablissement des salaires des membres du collège des pairs de la CONASYSED et du bureau du directeur des syndicat des enseignants contractuel de l’Etat». Une grève serait un nouveau coup de massue pour ce secteur qui essaie de maintenir sa vitesse de croisière, après le mouvement d’humeur des enseignants à la rentrée scolaire.