La Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT Gabon) a procédé à une nouvelle augmentation du prix du kilogramme de caoutchouc aux planteurs villageois du Woleu-Ntem (nord) et Kango dans l’Estuaire (ouest), de 450 à 800 FCFA, soit une hausse de 350 FCFA.

Cette nouvelle hausse, qui intervient après celles d’août (300 à 350 FCFA) et d’octobre 2010 (350 à 450 FCFA), a été annoncée jeudi à Libreville par la société dans un communiqué de presse rendu public à Libreville.

Selon le communiqué, les dirigeants de la filiale gabonaise de SIAT ont décidé de répercuter l’embellie des cours mondiaux du caoutchouc sur le prix du kilogramme de latex acheté aux planteurs villageois, afin de les inciter à développer les exploitations artisanales.

Culture de rente procurant des revenus substantiels aux planteurs, l’hévéa a été frappée par la crise financière internationale au dernier trimestre de 2008, qui a occasionné l’effondrement des cours des matières premières.

Le prix d’achat du kg de caoutchouc a alors enregistré une chute vertigineuse pour s’établir à 200 FCFA.

Pour la culture de l’Hévéa, Siat Gabon dispose de trois plantations principales dont deux dans le Woleu-Ntem, notamment dans les localités de Mitzic et Bitam (nord), et une dans l’Estuaire à Kango (Nord ouest) représentant une superficie totale de 9928 hectares.

Société anonyme au capital de 12 milliards de FCFA détenu à 92 % par le groupe SIAT, la succursale nationale de SIAT a été créée le 5 avril 2004, au terme du processus de privatisation des entreprises parapubliques Agro Gabon, Hévégab et du Ranch Nyanga (sud).

SIAT Gabon cultive le palmier à huile dans la région de Lambaréné (centre) d’où sont fabriqués des produits dérivés tels que l’huile brute, l’huile de palme raffinée, le savon de ménage, de toilette, etc.