La Direction Générale des Impôts (DGI) a estimé en fin de semaine (jeudi) les recettes fiscales hors pétrole, réalisées au cours de l’année 2010, à un peu plus de 486 milliards de francs CFA, contre 448 milliards de francs CFA exigés par loi de finance rectificative 2010, soit un dépassement de 8%.
Ces chiffres indiquent que la DGI, au niveau des taxes indirectes, a réalisé plus de 151 milliards de francs CFA exigés, a précisé Martin Essangui Obame, Directeur des études et de la prospective.
S’agissant des impôts directs notamment les impôts sur les sociétés hors- pétrole (IS), l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), la retenue à la source, et autres, a poursuivi le responsable d’études et de la prospective, « « cette administration a dépassé les prévisions budgétaire de près de 5% en encaissant 244 milliards de francs CFA contre 233 milliards de francs CFA escomptés ».
Pour ce qui est des « autres taxes fiscales qui regroupent les droits d’enregistrement, les revenus des capitaux mobiliers, les pénalités et autres taxes, les dirigeants de la DGI ont noté une bonne tenue de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM) suivi d’un bon niveau de recouvrement des pénalités globalement; « les réalisations dans cette catégorie d’impôts sont au-dessus des prévisions à hauteur de 78% », a-t-il ajouté.
Dans cette logique, la loi de finance impose à la DGI de produire pour l’année 2011, 533 milliards de francs CFA de recettes fiscales hors- pétrole.
Pour atteindre cet objectif, la DGI entend procéder à des innovations visant la redynamisation de l’administration fiscale gabonaise, la sécurisation des recettes, une amélioration du civisme fiscal et par-dessus tout, un encadrement du secteur informel.