Les membres de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed) ont repris le chemin des cours ce 7 février suite à une décision prise en assemblée générale le 5 février dernier après leur rencontre avec le ministre de l’Education nationale le 4 février.
Le collège des pairs de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed) et les membres de la base ont décidé le 5 février, au terme d’une assemblée générale, de suspendre la grève lancée le lundi 31 janvier dernier et de reprendre le chemin des classes à compter de ce matin.
«La décision de reprendre les cours ce matin est pour les grévistes un repli stratégique afin de permettre au gouvernement de mieux examiner, sans aucune pression, toutes les revendications des enseignants», a déclaré le modérateur de la Conasysed, Fridolin Mvé Messa.
Toutefois, en restant ouvert au dialogue et à la négociation, les responsables syndicaux ont décidé unanimement d’accorder un sursis jusqu’au 19 février 2011 aux autorités, pour trouver des pistes de solution concrètes à leurs revendications qui tournent autour du paiement de la prime d’incitation à la fonction enseignante (PIF) et l’attribution de 1700 postes budgétaires aux moniteurs auxiliaires et aux enseignants stagiaires de l’Ecole normale supérieur et des Ecoles normales des instituteurs de Libreville (ENIL), et le paiement des rappels à l’échéance de janvier 2011.
«Nous avons été reçus par le ministre vendredi et nous sommes resté sur notre faim. Car durant des heures, notre interlocuteur ne nous a parlé que de ses éternelles promesses et des projets. Informés de cette situation, les enseignants ont décidé d’accorder un délai supplémentaire au gouvernement afin d’apprécier, vers la fin du mois, ce qui va réellement évoluer au niveau de nos préalables», a déclaré le modérateur.
«C’est une manière aussi de marquer une fois de plus, la volonté des enseignants de ramener la sérénité au sein du secteur éducation, afin que la présente année scolaire puisse se terminer en beauté», a conclu Fridolin Mvé Messa.
