Les travaux du tronçon routier Ndjolé – Medoumane, dans la province du Moyen Ogooué, ont été lancés mercredi par le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Aménagement du territoire, le Pr. Léon Nzouba.
Long de quarante-six kilomètre (46KM), le tronçon Ndjolé – Medoumane situé à cheval entre les provinces du Moyen Ogooué du Woleu-Ntem, dans un piteux état depuis plusieurs mois déjà et ayant causé du tort aux nombreux usagers, va connaître un aménagement d’envergure à en juger par les explications donné par le directeur général des infrastructures, Célestin Ondzambi.
Selon lui, les travaux qui vont être mené sur cette route consistent en la construction de quatre (4) ponts dont celui sur la rivière Missanga en vue d’une légère déviation de la voie du centre-ville de Ndjolé.
Il y aura également la construction de soixante-dix-huit (78) dalots, quatre-vingt-dix (90) buses de 800 et 1000mm de diamètre, d’une gare routière aux environs de l’hôtel Kévazingo, d’une station de pesage des camions pour la préservation de ce patrimoine routier, ainsi que cinq (5) stations de stationnement des grumiers.
« La chaussée projetée est dimensionnée pour une durée de vie de 20 ans et elle sera faite d’une couche de forme de 45 cm, d’une couche de fondation de 35cm, d’une couche de base de 13 cm et d’une couche de roulement de 6 cm », a-t-il précisé.
« Sur le plan social, le projet devrait générer 1000 emplois, toutes spécialités et catégories confondues », a-t-il ajouté.
Notons que le coût global de ces travaux qui ont été confiés au groupement d’entreprises DTP terrassement / Dragages Gabon, est évalué à 57,948 milliards de francs CFA. Les financements qui se feront par une tranche ferme et une conditionnelle sont assurés par l’Agence Française de développement (AFD), à hauteur de 44,106 milliards, sur une durée d’exécution est de 38 mois.
Rappelons que ce tronçon routier fait partie intégrante de la Nationale 2 qui relie la capitale Gabonaise au Cameroun et la Guinée Equatoriale par le Nord du pays. Cette route revêt de ce fait, un caractère économique et stratégique important pour le pays d’autant qu’il participe des éléments d’intégration régionale.