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L’IGAD va prendre le relais du PDAR dans la province du Woleu-Ntem

L’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) va prendre le relais du Projet de développement agricole et rural (PDAR) dans la province du Woleu-Ntem, dans le nord du Gabon, a appris l’AGP.

‘’Nous allons achever nos activités en 2014’’, a déclaré le directeur du PDAR, Dieudonné Moundouga Bouanga, qui a justifié le choix porté sur l’IGAD par le fait que cette ONG possède déjà une longue expérience sur le terrain dans les filières manioc, banane et arachide.

L’IGAD a même déjà eu à travailler dans la province avec le PDAR, un projet financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA), exécuté au Gabon depuis septembre 2008.

‘’Pour nous, l’IGAD, est l’ONG qui peut faire l’affaire car elle s’y connaît en matière d’agriculture’’, a expliqué M. Moundouga Bouanga, à l’occasion d’un atelier de restitution d’une enquête menée du 1er novembre au 1er décembre 2010, par le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST).

L’IGAD doit poursuivre dans la province la sensibilisation, la formation et l’éducation des populations ainsi que toutes les autres activités du PDAR qui s’est engagé à financer 18 projets agricoles dans la province.

‘’Les populations doivent s’imprégner de certaines réalités pour lutter contre la pauvreté et la famine qui sont de véritables fléaux. Et pour y parvenir en milieu rural, il faut pratiquer l’agriculture’’, a poursuivi Dieudonné Moundouga Bouanga

‘’C’est le rôle du PDAR dans la province, tandis que l’IGAD sera pour nous un centre d’appui rural’’, a-t-il dit, soulignant qu’avec ses moyens techniques, roulant et son expérience de plusieurs années de terrain, l’IGAD servira de centre d’appui rural pour la continuité des activités du PDAR qui lutte contre la pauvreté en milieu rural avec l’appui du FIDA.

Conduite par M. Anaclet Ndong Ngoua, chercheur et consultant au CENAREST, l’équipe d’enquêteurs s’est rendue dans les cinq départements de la province (Woleu, Ntem, Okano, Haut Ntem et Haut-como), pour apprécier la relance de la culture de manioc, de la banane et de l’arachide, une opération réussie grâce à l’appui du PDAR.

Après avoir visité 21 villages, dont trois à quatre dans chaque département, les enquêteurs se sont aperçus qu’en dehors des populations du Woleu, qui ont produit des tonnes de tubercule de manioc, de banane et d’arachide, celles des autres départements étaient totalement ignorantes du rôle du PDAR dans la province.

Certains villageois croient que le PDAR est une institution de financement qui donne de l’argent. La même confusion au niveau des autorités politiques, administratives et locales, a déploré le directeur du PDAR.

Pour ces villageois, il suffit de se rapprocher des responsables du projet pour prendre de l’argent frais et aller faire sa plantation. Il a donc fallu choisir une ONG sur les trois qui se sont présentés (le centre d’information d’Oyem, le Crown et l’IGAD) pour poursuivre les activités de sensibilisation et d’information du PDAR, a-t-il conclu.

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