Les 22èmes journées annuelles du club des dirigeants de banques et établissements de crédits d’Afrique s’achèvent vendredi à Libreville, après deux jours de travaux consacrés notamment aux stratégies à mettre en place après la crise financière internationale de 2009.
‘’Véritable cas d’école de survenance d’un risque systémique, il nous a semblé opportun de devoir échanger sur quelques stratégies d’après crise, pour voir avec nos partenaires bailleurs (BAD, PROINVEST, BOAD, BDEAC), les possibilités de renforcer le partenariat qui nous lie’’, a déclaré le président de l’Association professionnelle des établissements de crédits (APEC-Gabon), M. Claude Ayo Iguendha.
Les échanges ont également porté sur ‘’la réglementation dont l’absence est source de désordre voire de déséquilibre comme nous nous l’avons vu récemment sur la problématique du financement de la petite et moyenne entreprise que tout le mode s’accorde à placer au centre de la croissance économique et de la création d’emplois’’, a ajouté M. Ayo Iguendha.
Crée à Lomé (Togo) en 1989, le club des dirigeants de banques et établissements de crédits d’Afrique a pour mission, selon M. Ayo Iguendha de ‘’contribuer à la construction de systèmes bancaires solides, dans des espaces intégrés, sachant que le secteur financier en général, bancaire, en particulier, est l’avant-garde du développement économique et social’’.
Le ministre gabonais de l’économie, Magloire Ngambia a relevé les attentes des pouvoirs publics vis-à-vis des banques. ‘’Même si elle est aujourd’hui privée, la banque ne doit pas oublier que, tout en recherchant le meilleur dividende pour ses actionnaires, elle reste prioritairement au service de nos économies’’, a estimé M. Ngambia.
Selon lui, les banques doivent mettre en œuvre des moyens pour drainer le maximum d’épargne nationale pour développer les investissements sans recourir excessivement à l’épargne étrangère, le réemploi de leurs ressources en finançant notamment la PME…