Les agents vaccinateurs, bénévoles, recrutés par le ministère de la Santé dans le cadre du renforcement des équipes déployées pour la vaccination contre la poliomyélite, initiée depuis le mois de janvier dernier, ont reçu ce vendredi à la base épidémiologique de Nkembo, des outils nécessaires devant servir au respect des dosages et à l’application de cette action.
Cette rencontre de la base épidémiologique de Nkembo (2ème Arrondissement de Libreville) était axée sur la notion de respect scrupuleux de la dose de vaccin à administrer à chaque personne au cours de cette grande campagne contre la polio qui va entrer dans sa deuxième phase, le 22 février prochain.
« Je pense que cette petite formation était nécessaire. N’ayant pas participé à la première étape, j’ai appris comment se tenir lors du contact avec les populations. Car, nous allons faire du porte à porte pour vacciner et il faut respecter les doses», a dit Magalie Mengue, une bénévole.
Pour leur part, les responsables du service épidémiologie parlent d’une obligation.
« Nous nous prêtons toujours à cet exercice chaque fois que nous avons de telles organisations. Comme vous le savez, ces jeunes ne sont pas des professionnels de la santé, ils viennent nous prêter main forte et par conséquent, ils se doivent de connaître le strict nécessaire. C’est-à-dire de ne administrer que deux (2) gouttes du vaccin et cette dose s’applique à tous les âges, bébé, enfants et adultes, elle ne doit être augmenter sous aucun prétexte », a expliqué Marie Pascale, agent à la base épidémiologique de Nkembo.
Attendu à présent le rendu de ces jeunes vaccinateurs qui seront déployés dès le 22 févier prochain sur le terrain pour la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.
Une action lancée depuis Tchibanga, le chef-lieu de la capitale provinciale de la Nyanaga (Sud), le 26 janvier dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
La vaccination est gratuite et concerne tous les âges.