Au cours d’une réunion avec des compatriotes natifs de l’Ogooué-Ivindo (nord-est) hier soir à la Chambre de commerce de Libreville, Raphael Ngazouzé, Ministre délégué aux Affaires Etrangères, a officiellement informé ses interlocuteurs que le prochain Conseil des ministres délocalisé se tiendra le mois prochain (mars) à Makokou et les a sensibilisés sur la démonstration de mobilisation citoyenne escomptée pour la circonstance.
« Il était question de donner officiellement l’information aux ogivines et aux ogivins et leurs demander de se mobiliser en effectuant une descente en force dans la province pour réserver au Président de la République un accueil des grands jours et digne de ce nom », a affirmé M. Ngazouzé, lui-même de l’Ogooué-Ivindo, à Gabonews.
Sans se commettre dans l’énonciation de la date de tenue du prochain Conseil des ministres délocalisé de Makokou, le Ministre délégué aux Affaires Etrangères, a exhorté les ogivins (populations de cette province) à une mobilisation de qualité et pour ce faire, à travailler ensemble.
Le programme général officiel de séjour de l’Exécutif est en cours d’élaboration, à la coordination générale du gouvernement. Les Cadres ogivins ont décidé d’anticiper et de travailler à la facilitation du fonctionnement des structures créées autour des parlementaires.
Dans cet esprit, ils ont décidé à l’unanimité de créer une « caisse spéciale» devant recueillir des cotisations destinées au fonctionnement des commissions chargées de la mise en œuvre locale des conditions optimales pour un excellent périple en Ogooué-Ivindo du sommet de l’exécutif.
Le prochain Conseil des ministres délocalisé en terre ogivine sera le 4ème du genre. Il s’en est déjà tenu à Tchibanga (chef lieu de la province de la Nyanga, dans le sud) en janvier 2011, à Oyem (chef lieu de la province du Woleu-Ntem, dans le nord) en décembre 2010 et à Port- Gentil (chef lieu de la province de l’Ogooué-maritime, dans l’ouest) en mars2010.
Le Conseil des ministres délocalisé est une méthode initiée par le chef de l’Etat gabonais. C’est pour le gouvernement un mode de travail en immersion contextuelle, dans le quotidien et au plus près que possible des populations, avec des mots et attitudes-clés : proximité, écoute, pro activité, efficacité.
Cela implique que le Chef de l’Etat gabonais et le gouvernement se rapprochent des populations, sondent les maux qui les fragilisent, voire les discriminent socialement, imaginent et apportent progressivement les solutions adéquates, à un rythme soutenable, sur fond de logique d’harmonie et de synergie de tous les possibles dont regorge le Gabon, pour l’amélioration des conditions de vie des concitoyens et le développement sur des bases durables.
GN/YKM/DCD/CWNB/11
Mis à jour ( Dimanche, 27 Février 2011 18:35 )