Les masques sont tombés à l’ONU. Selon une enquête journaliste de Inner City Press, le Gabon se retire d’une résolution qui devait transférer le dossier des tueries en Lybie à la Cour pénale internationale. Mais de quoi Ali Bongo a-t-il peur?
Ali Bongo nous montre bien son vrai visage dans cette affaire. Il est pour les dictateurs qui mâtent leur peuple! Raison de plus que pour les Gabonais comprennent enfin…
ans son article intitulé: « On Libya UN Resolution, France Will Flexibly Insist on ICC, Gabon Breaks Unity; Shalgam Full Text, Resolution Link », Matthew Russell Lee de Inner City Press révèle ceci: « But there is no agreement on referring Libya to the International Criminal Court. And Inner City Press is told that a planned unity stakeout by the Council’s three African members broke down after the pull out of Gabon, whose President Ali Bongo is a friend of Gadhafi. So much for unity. »
Il faut lire en français que « il n’y a pas eu d’accord sur le transfert du cas de la Lybie à la Court pénale internationale. Inner City Press a appris que le Gabon, dont le président Ali Bongo est l’ami de Khadafi, a brisé l’unité des trois pays africains membre du conseil de sécurité non permanent de l’ONU en se retirant de l’appui à la résolution. Toute une unité. »
Voilà le vrai visage d’Ali Bongo. Lorsque mis devant la réalité, il a fini par montré son vrai visage. Il vient de faire honte au Gabon devant le monde en refusant une résolution, présentée par l’Ambassadeur de la Lybie aux Nations, démissionnaire. En effet, la résolution a été présentée par Mr Shalgam qui refuse maintenant de reconnaître l’autorité de Khadafi, le comparant à Pol Pot et Hitler! Eh oui, l’Ambassadeur de la Lybie aux Nations s’est mis du côté du peuple et a rejeté les tueries menées par les hommes de Khadafi, sous les ordres de ce dernier. Entre-temps, Ali Bongo, lui, reconnaît implicitement Khadafi, son ami.
Que les Gabonais fassent leur prore constat sur de quel côté Ali Bongo se tient, du côté du peuple ou de celui de ses intérêts personnels? On le sait, Ali Bongo a peur que le même sort lui soit réservé si les Gabonais sortent et demandent son départ comme en Lybie. Puisqu’il sait qu’il donnera l’ordre à l’armée de tirer sur la population, il espère qu’un autre zinzin de dirigeant africain n’appuyera pas aussi une résolution de l’ONU demandant le transfert des cas de crimes contre l’humanité et d’assassinat des protesters pacifiques, vers la Cour pénale internationale. Sauf que ça ne fonctionnera pas!
Que les Pierre Mamboundou et Mba Abessolo qui accompagnent Ali Bongo à New York en ce moment viennent nous confirmer publiquement qu’ils ont accepté que le Gabon se retire de l’appui à la résolution de l’ONU condamnant les tueries en Lybie.
Honte à Ali Bongo et honte à ceux qui salissent le nom du Gabon et viennent ensuite la leçon aux autres sur le respect de la Constitution, le dialogue et autres âneries qui maintiennent le status quo politique devenu insupportable au Gabon!
Source:
https://innercitypress.com/unuk4libya022511.html