Des membres des départements politique et droits de l’homme du cabinet du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), séjournent actuellement à Libreville. Ils ont engagé des pourparlers avec André Mba Obame et son gouvernent parallèle en vue de leur sortie des locaux du PNUD et d’une décrispation du climat politique au Gabon.
Dans la perspective d’un règlement rapide de la crise politique actuelle, une délégation de la division politique du cabinet du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée à Libreville le 24 février dernier. Des sources diplomatiques indiquent que cette mission qui compte également le directeur chargé des droits de l’homme à l’ONU, a eu une longue séance de travail avec les fonctionnaires du ministère gabonais des Affaires étrangères, le 25 février.
Dans la même journée, des mouvements inhabituels ont été observés au siège Librevillois du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) où une rencontre avec les membres du gouvernement parallèle formé par André Mba Obame a eu lieu, selon une source de l’Union nationale (UN). Après un tête-à-tête de deux heures environ entre le chef de la délégation onusienne et le président autoproclamé de la République, la rencontre s’est élargie aux autres membres de son gouvernement. Les pourparlers se seraient poursuivis tard dans la nuit.
Pour l’instant, rien n’a filtré de ces entretiens. La source de l’UN a néanmoins affirmé que «les choses devraient aller très vite». Selon une source diplomatique «la poire va être coupée en deux. On s’achemine vers des mesures de décrispation.»
Le récent séjour du président Ali Bongo à New-York concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée Équatoriale, aurais permis d’aplanir la problématique posée par l’exil d’André Mba Obame dans les locaux de la représentation de l’ONU au Gabon. Selon une source diplomatique, le secrétaire général de l’ONU avait programmé un huis clos avec le président gabonais à ce sujet. D’autres sources ont indiqué que durant son escale de Paris, alors qu’il était en partance pour New-York, le président Ali Bongo s’est entretenu, entre autres, de la crise politique gabonaise avec Nicolas Sarkozy et que les pourparlers politiques invoqués par bon nombre d’acteurs politiques seraient programmés dès le retour d’Ali Bongo de New-York.
La délégation venue de New-York ne devrait séjourner à Libreville que jusqu’au lundi 28 février. Serait-ce également la date du retour d’exil d’André Mba Obame et de la vingtaine de membres de l’UN qui l’y ont accompagné ?
Les acteurs politiques gabonais doivent se rendre à l’évidence.
Ali BONGO est entrain d’assainir ce pays pour le placer sur la rampe du développement.
Il a surpris tous ceux qui pensaient qu’il va tout juste continuer comme son père. En réalité, il est trés moderne et visionnaire pour son pays.