Le gouvernement gabonais s’est attribué une parcelle de 40 hectares à Nzogbang, une lointaine banlieue de Libreville, pour construire une nouvelle prison, afin de désengorger l’actuelle construite en 1956, rapporte le communiqué final du conseil des ministres réuni jeudi à Libreville par le président Ali Bongo Ondimba.
Construite pour 300 prisonniers, la prison centrale de Libreville, appelée « sans famille », accueille aujourd’hui plus de 1500 détenus.
En janvier 2009, les prisonniers s’étaient mutinés pour dénoncer leurs conditions de détention. La révolte s’était soldée par la mort de deux détenus, suite à une intervention musclée des éléments de la gendarmerie nationale.
Selon le communiqué, le gouvernement a adopté un projet de décret portant déclaration d’utilité publique de deux autres parcelles, dont une se situent à ACAE, dans le 5ème arrondissement de Libreville, et une autre à Akemidjongoni, dans le 2ème arrondissement, destinée à recevoir des plateaux sportifs.