Les expatriés occupent 83% des postes de responsabilité dans les 36 entreprises pétrolières opérant au Gabon alors que les nationaux, sont majoritaires dans ces sociétés, selon le ministère des mines, du pétrole et des hydrocarbures.
La « gabonisation » des postes d’exécution et la formation des nationaux dans les postes nécessitant une certaine expertise sont les principaux objectifs poursuivis par l‘Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) qui se bat également contre l’embauche illégale et la situation privilégiée de la main d’œuvre étrangère dans le secteur.
Autant de revendications non satisfaites contenues dans le cahier de charge déposé sur la table du gouvernement gabonais par l’ONEP qui a menacé mercredi d’aller en grève si elles ne sont pas satisfaites.
Ces points ont fait l’objet des négociations entre les deux parties en avril et septembre dernier, à la suite de la grève déclenchée par l’ONEP.
Mardi dernier, le syndicat a annoncé qu’il suspendait sa participation au comité de suivi mis en place après ses négociations avec le gouvernement et qu’il indique avoir intégré pour avoir obtenu satisfaction lors de la première phase des négociations.
L’ONEP dénonce le non respect par le gouvernement des points de l’accord signé il y a six mois, le 23 août dernier, pour faire aboutir ses revendications.
Selon l’ONEP, depuis six mois, rien n’est fait rien pour la satisfaction totale de ses revendications, en dépit de l’adoption d’un procès verbal de conciliation, le 1er octobre dernier.