L’augmentation du taux de bancarisation en Afrique estimé à 10%, peut passer par la mise en place d’un réseau bancaire de proximité, selon le groupe régional Afrique de l’Institut monétaire des caisses d’épargne (IMCE).
La mise en place d’un réseau bancaire de proximité, au besoin en utilisant le téléphone mobile comme au Kenya, où le mobile phone banking (MPESA) a connu un franc succès, peut permettre à la majorité de la population africaine non bancarisée (90%) d’avoir accès aux services financiers de base, selon une des recommandations adoptées à l’issue de la 17ème réunion du groupe régional Afrique de l’IMCE tenue du 16 au 17 mars à Libreville.
Une autre recommandation préconise la diversification des services, ce qui suppose, selon le directeur de l’IMCE, Chris De Noose, l’établissement de partenariats entre les caisses d’épargne avec d’autres acteurs ayant des expertises et compétences complémentaires (banques, institutions de micro finance), afin de diversifier leurs portefeuilles de produits, et mettre en commun leurs potentiels respectifs.
Trois commissions chargées d’approfondir et d’assurer le suivi des recommandations adoptées lors des assises de Libreville ont été mises sur pied par les participants qui se sont également proposés de revoir l’environnement législatif dans leurs Etats respectifs.
Ouverte mercredi dernier à Libreville, la 17ème réunion du groupe régional Afrique des Caisses d’épargne (IMC) avait pour but de rechercher les voies et moyens susceptibles de mettre des services financiers modernes, compétitifs et attractifs à la disposition des populations à faible revenu non bancarisées, une stratégie qui participe de la lutte contre la pauvreté.