Une vingtaine de femmes habitants le Cap- Estérias au nord de Libreville a battu le bitume mardi dernier pour réclamer de l’eau potable, lors de la célébration de la journée mondiale de l’eau.
Ces femmes étaient vêtues de robes blanches portant des récipients vides sur la tête ont marché sur 300 m de la rivière Gabaga jusqu’à l’entrée de la commune du Cap-Estérias.
‘’ Nous organisons cette marché afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités du pays sur la situation qui prévaut actuellement dans la localité au sujet de l’absence d’eau potable. Nous buvons encore de l’eau de rivière ici et cela commence à nous agacer’’, se plaint Germaine Lekou, une des marcheuses.
Nouvellement érigé en département et en commune, le Cap Estérias et ses environs sont dépourvus des infrastructures d’adduction d’eau et de l’électricité.
La seule entité possédant des troupes électrogènes dans la contrée, est l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) qui désert exceptionnellement les administrations installés au Cap Estérias.
Bonjour!
J’ai été très ravie de lire vos articles sur cette localité du Cap Estérias, qui a été érigé en département depuis 2005.Toutefois, l’ érection de cette zone en commune de plein exercice reste sous forme de projet car les réalisations en termes de développement de la ville ne suivent pas.
En effet, comme me soulignait un habitant de la localité lors de mes entretiens sur le terrain: »Notre commune est oublié par l’état, car nous manquons des besoins primares, entre autres :l’eau potable et le courant. » Je loue donc vos efforts en vous intéressant à cette localité,qui je pense sera demain un pôle d’avenir pour notre pays grace à sa faune et sa flore.
Je vous remercie, coordialement. Rachel A.