L’opérateur de télécommunication Gabon Télécom a perdu le monopole de la gestion de la fibre optique qu’il devra désormais partager avec les autres opérateurs de téléphonie mobile, dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) que le Gabon organisera conjointement en 2012 avec la Guinée Equatoriale.
’’Nous sommes favorables au partage de cette infrastructure avec les autres opérateurs au vu du volume impressionnant de données que le Gabon devra gérer durant la CAN’’, a affirmé le directeur général de Gabon Télécom, Oussalah Lhoussaine, dont l’entreprise détenait le monopole de l’exploitation de la fibre optique sur l’ensemble du territoire national.
Une libéralisation exigée par l’Agence de régulation des télécommunications (ARTEL), l’autorité de régulation du secteur au Gabon, car elle permettra une transmission optimale des images, avec une vitesse de réalisation assez grande.
A travers ce geste, l’ARTEL veut s’assurer de la qualité et de la performance des équipements de tous les opérateurs, et a insisté auprès de ces opérateurs pour que soit absorbée toute la volumétrique du trafic national et international, notamment au niveau de d’Internet.
La fibre optique est un câble sous-marin SAT 3 qui permet de faire passer les communications (données Internet et voix…) à moindre coût par rapport au satellite. Il permet, surtout, d’obtenir une très nette fluidité dans les communications internationales, avec une vitesse plus rapide de la connexion Internet (ouverture des pages, téléchargement des fichiers…).
Il a pour vocation, d’une part, de permettre aux opérateurs économiques de faire face à leurs besoins de communications et ; d’autre part, d’assurer aux utilisateurs un accès aux services Internet très haut débit et aux services de téléphonie 3G à très moindre coût.
C’est en novembre 2010 que le Gabon a procédé au lancement de cette infrastructure, qui place ainsi le pays au rang de référence sous-régionale en matière de Technologies de l’information et de la communication (TIC).
Ce projet piloté par l’Etat et financé par l’entreprise pétrolière Total Gabon, par le truchement du fonds de Provision pour investissements diversifiés (PID), constitue un moteur essentiel pour le développement économique et social du Gabon.