Le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba est depuis ce lundi matin à Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (nord-est) pour la tenue du 4ème Conseil des ministres délocalisé qui va se tenir mercredi.
Selon les populations autochtones cette venue de l’exécutif dans leur province est un véritable levier au développement économique tout azimut de la localité.
Grâce à sous-sol riche en minerai, principalement du fer, la province de l’Ogooué-Ivindo est, selon le terme employé par certains observateurs, « une bombe économique à retardement ». Cette province dispose également de l’or, d’un massif forestier presque vierge et des cultures de rente telles que le cacao, le café en voie de relance.
L’attention est surtout focalisée sur l’exploitation du gisement de fer de Bélinga dont la production viendra augmenter de façon considérable l’offre de cette matière première sur le marché mondial.
Dans la diversité de ses richesses économiques, la province de l’Ogooué Ivindo compte quatre parcs touristiques (Lopé, Ivindo, Minkébé et Mwanié), dispose aussi des sites de rêve dont les plus connus sont les chutes de Kongou et de Mingouli en plus de la variété de singes, de gorilles et d’oiseaux qu’on y trouve et qui contribuent à faire rayonner le tourisme dans la région.
Le patrimoine culturel n’est pas reste. La province regorge d’une variété culturelle indéniable due essentiellement à la richesse de son peuplement (12 ethnies) fondu au sein des groupes Fangs et Kotas. On y rencontre aussi des pygmées Babongos (premiers habitants du pays), une des principales attractions du nord-est du pays.
A défaut d’être le fer de lance du Gabon, l’Ogooué-Ivindo promet des lendemains meilleurs au développement du pays.