Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a affirmé lundi au cours de son meeting à l’aéroport Epassendje de Makokou dans le cadre la tournée républicaine et du quatrième Conseil des ministres délocalisé à l’intérieur du pays, que les travaux du tronçon routier Lalara-Ovan devraient débuter en juin prochain pour s’achever deux ans plus tard; les financements étant déjà accessibles via la Banque Islamique de Développement (BID).
Cette promesse du chef de l’Etat s’est faite en réponse aux propos des différents intervenants, fils de la province de l’Ogooué Ivindo en tête desquels le maire Faustin Mbounda qui a énumérer les besoins de la province axés notamment sur les infrastructures.
« Les voies de communication sont impraticables de la périphérie à la ville, l’éclairage public, l’eau et l’électricité sont à déployer dans un rayon de 15 kilomètres du centre ville vers chaque axe de Makokou aux autres localités », a-t-il laissé entendre.
Aussi, il n’a pas maqué de souligner que ces déficits auraient pu être allégés si les chantiers des fêtes tournantes 2002 avaient été menés à terme.
Pour sa part, Alain Claude Bilié Bi Nzé, l’élu de Ntang-Louli, a réitéré son soutien au chef de l’Etat par rapport aux différentes réformes économiques engagées depuis son investiture. Dans cette logique, le député a affirmé qu’il croit en l’objectif de l’émergence à condition que l’on se donne les moyens pour y parvenir.
Alain Claude Billié Bi Nzé a également réclamé le bitumage de ce qu’il a qualifié de « route de l’Est » notamment l’axe Lalara-Mekambo, Koumameyong-Boué et Makokou-Okondja.
En guise de réponse le chef de l’Etat s’est voulu rassurant en indiquant que, les travaux du tronçon routier Lalara-Ovan devraient débuter en juin prochain avec une livraison prévue deux ans plus tard. S’agissant de l’axe Ovan-Makokou (96km), le président de la République a précisé que les premières études ont été réalisées. D’autres plus pointues devraient suivre.
Par ailleurs, il a instruit le gouvernement d’éclairer certains point d’ombre par rapport à la préoccupation du maire sur les travaux des fêtes tournantes afin que les chantiers aillent à leur terme. En effet, de nombreux chantiers en construction dans le cadre des fêtes tournantes initiées en 2002 (administrations publiques) sont restés inachevés à Makokou et partant dans toute la province, et bénéficient cependant depuis de nombreuses années de budgets de fonctionnement et même de personnels affectés. A ce titre, le chef de l’Etat, entend plus que jamais instaurer une politique de sanction.
Le chef de l’Etat gabonais présidera son quatrième conseil des ministres délocalisé dans la ville de Makokou après Port-Gentil, Oyem et Tchibanga où des mesures fortes ont été prises et certaines sont déjà en phase de démarrage, précise t-on.
