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Trente insurgés libyens tués dans les combats à Misrata

Au moins trente insurgés libyens ont été tués samedi en repoussant une offensive gouvernementale contre Misrata, la troisième ville du pays à environ 200 km à l’est de la capitale Tripoli.
L’Otan a mené plusieurs raids pour venir en aide aux rebelles assiégés par les soldats de Mouammar Kadhafi.

Un responsable de l’Otan a annoncé dans la soirée que, vendredi et samedi matin, 15 chars des forces gouvernementales avaient été détruits dans ces attaques près de Misrata et deux autres au sud de Brega, sur le front oriental. C’est apparemment le bilan le plus lourd subi par les soldats de Kadhafi depuis que l’Otan a pris effectivement le contrôle des opérations en Libye le 31 mars.
A Misrata, les forces de Kadhafi ont lancé samedi une offensive sur trois axes, faisant au moins 30 morts parmi les défenseurs, a déclaré un porte-parole des insurgés en citant les témoignages d’habitants et de secouristes. L’attaque des troupes gouvernementales a été repoussée, a-t-il ajouté.

Les combats se sont notamment déroulés sur la route de Nakl al Thekil qui conduit au port, où un navire de la Croix-Rouge transportant du matériel médical a pu accoster dans la matinée.
Un combattant rebelle, Moustafa Abdoulrahman, s’est réjoui de l’intensification des bombardements aériens alliés contre les forces gouvernementales faisant le siège de la ville côtière.

« Je dois dire que les forces de l’Otan ont changé depuis hier, nous sentons un changement positif. Ils ont bombardé au moins quatre sites de Misrata tenus par les forces de Kadhafi », a-t-il dit à Reuters par téléphone.

Une position pro-Kadhafi a été touchée sur la rue de Tripoli, une grande artère du centre-ville que les forces adverses se disputent depuis des jours, a-t-il précisé.
Des missiles de l’Otan ont également frappé deux sites sur la route côtière et un autre près de l’entrée occidentale de la ville.

Un responsable libyen a rapporté que l’Otan avait aussi mené une attaque aérienne au sud de la ville, sans pouvoir préciser quel était l’objectif visé. Une colonne de fumée noire s’élevait au-dessus du secteur touché.

Un correspondant de Reuters qui a pu se rendre près de Misrata dans le cadre d’un déplacement organisé par le gouvernement de Tripoli a décrit les rues désertes des faubourgs sud de la ville, dont de nombreux bâtiments portent les stigmates des bombardements.

Avec Joseph Nasr et Mariam Karouny; Jean-Loup Fiévet et Guy Kerivel pour le service français.

Par Reuters

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