Le taux de couverture vaccinal est en régression au Gabon depuis trois ans, en dépit des moyens engagés par l’Etat, a affirmé le préfet du département de l’Ogooué et des Lacs, M. Gervais Pambo, dans une déclaration à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué (centre), à la clôture d’un atelier de réflexion sur les faibles performances de la surveillance et du Programme élargi de vaccination (PEV).
Organisé par le ministère gabonais de la santé avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), la rencontre, qui a regroupé les responsables des bases épidémiologiques, visait à adopter des stratégies susceptible d’enrailler le phénomène qui, de plus, ne garantit pas la prévoyance de l’alerte et la prise des mesures adéquates.
Pour améliorer les performances du système national de santé, les participants ont recommandé la création de nouveaux centres fixes de vaccination à travers le territoire national, la mise à la disposition des départements des outils de gestion et le renforcement des compétences du personnel sur la vaccination.
Ils ont également préconisé une information et une sensibilisation régulière sur la vaccination et la mise à la disposition des régions sanitaires des moyens logistiques conséquents.
La vaccination est l’une des stratégies les plus efficaces qui contribue à l’amélioration de la survie de l’enfant, et à terme, à la réduction de la mortalité infantile, conformément au quatrième objectif du millénaire pour le développement (OMD) .
Lancé en 1974 par l’OMS et l’UNICEF, le programme élargi de vaccination (PEV) a pour objectif de rendre le vaccin accessible à tous les enfants à travers le monde.
