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Ouverture à Libreville d’un atelier de validation sur les TIC sous l’égide de la CEEAC

Un atelier de quatre jours portant sur des projets de lois types relatifs à l’établissement et à l’exploitation des infrastructures et des réseaux de communication électroniques en zone CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale), se tient depuis lundi dans la capitale gabonaise.

L’atelier a été officiellement ouvert par Ministre gabonais de la Communication , Paul Ndong Nguéma en présence du représentant du Bureau Sous-régional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, du représentant de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), ainsi que des experts membres des pays de la CEEAC.

Durant trois jours, l’examen des avant-projets de loi par les experts des pays membres de la CEEAC sur le « cadre institutionnel d’établissement et d’exploitation des infrastructures des TIC dans les Etats membres de la CEEAC », l’ « interconnexion en Afrique centrale », la « gestion des ressources rares en matière des fréquences et la numérotation », en passant par l’ « accès au service universel et ses mécanismes de financement » et son « autorisation », vont permettre non seulement de consolider les acquis en matière d’accès aux services de téléphonie mais également de connecter les populations aux services de télécommunication / TIC haut débit.

Les lois types visent la création, le renforcement et l’amélioration des conditions favorables au développement de l’offre, de la demande à l’utilisation généralisée des moyens et services de télécommunications / TIC large bande dans les secteurs en zone CEEAC.

« En mutualisant nos efforts dans la solidarité pour lutter contre le fossé numérique qui existe entre le Nord et le Sud, le Président de la République et le gouvernement que j’ai l’honneur de représenter ici, souhaitent vivement que vos travaux permettent à la zone de la CEEAC de faire des TIC, un outil essentiel de développement », a dit le ministre Paul Ndong Nguéma.

« Le consensus politique aux niveaux national et régional devrait désormais avoir pour objet d’encourager le passage total, à moyen terme, aux infrastructures et réseaux de télécommunications large bande et l’accès, à long terme (2020), de toutes les entreprises, de toutes les institutions publiques et de la grande majorité des ménages à l’Internet haut débit », a relevé pour sa part le secrétaire général de la CEEAC , le général Louis Sylvain Goma ajoutant que « dans cette perspective, les Etats membres de la CEEAC se doivent d’œuvrer à la levée effective de tous les obstacles ».

Cet atelier vise le renforcement des acquis et permet d’engager une nouvelle réforme afin que la décennie 2010-2020 soit celle de la mise du haut débit à la portée de la majorité de la population.

Les participants à cet atelier sont issus des pays membres de la CEEAC dont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique , le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale , le Tchad et Sao Tome et Principe.

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