La gestion de la faune sauvage dans les concessions forestières sous aménagement durable sera au centre d’un séminaire de formation du 27 au 29 avril prochain dans la Lopé, une localité de l’Ogooué Ivindo (nord-est), province abritant trois des treize parcs nationaux crées au Gabon en 2002.
Organisé par Tim Rayden, un organisme technique forestier, en partenariat avec le cabinet d’étude Terre-Environnement-Aménagement (TEREA), la rencontre porte sur les exigences légales gabonaises et les meilleures pratiques en matière de gestion de la faune sauvage, à partir d’exemples tirées dans la sous-région de l’Afrique centrale, conformément au processus de certification dénommé « Forest Stewardship Council » (FSC) et du concept de forêts à haute valeur de conservation.
Le séminaire va se tenir au moment où l’on assiste à une recrudescence du braconnage dans les treize parce nationaux qui participent de la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.
Jeudi dernier, le président Ali Bongo Ondimba a annoncé la création d’une unité militaire de 240 hommes au sein de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), suite à la découverte, le 6 avril dernier par des agents de l’ANPN, d’une trentaine d’éléphants de forêt abattus dans la réserve de Wongo Wongué, à une centaine de km au sud de Libreville.
Baptisée « brigade de la jungle », cette unité aura pour mission de sécuriser les parcs nationaux et de protéger la faune et la flore sauvage, notamment contre le braconnage et le trafic illégal d’ivoire.
En mars dernier, le gouvernement gabonais a pris la décision de classer l’éléphant de forêt dans la catégorie des espèces « intégralement protégées » en raison d’un niveau de braconnage jamais atteint jusqu’à présent.