Le gouvernement gabonais a débloqué 65 millions de FCFA pour financer 101 microprojets initiés par des femmes gabonaises, dans le cadre de la lutte contre la précarité et de l’autonomisation de la gent féminine.
L’enveloppe financière a été remise par le ministre de santé et de la Famille, Flavien Nzengui Nzoundou, dans le cadre des manifestations de la journée nationale de la femme, célébrée le 17 avril dernier, un évènement qui marque l’entrée de la première femme gabonaise dans un gouvernement de la République.
A l’époque âgée de 36 ans, Me Marylise Issembé, première avocate gabonaise inscrite au barreau de Libreville, a été nommée Secrétaire d’Etat à la présidence de la République, chargée de l’Education populaire.
Depuis lors, la femme gabonaise n’a plus jamais arrêté la marche vers l’émancipation. Quittant le carcan des trois C (Cuisine, coiffure, couture), elle a investi des métiers et des professions jusque-là considérés comme exclusivement réservés aux hommes.
Elle a même fait une entrée remarquée dans les cercles du pouvoir et les centres de décisions.
En 2006, le gouvernement gabonais comptait 13 femmes dont une au rang de vice-Premier ministre.