Le dispensaire du Cap Estérias, au nord de Libreville, n’a plus de médicaments, même pour soulager les maux les plus élémentaires, a constaté un journaliste de l’AGP.
‘’Nous n’avons plus de médicaments dans nos tiroirs, même pour soigner des pathologies bénignes’’, a confié un infirmier.
La situation est d’autant plus préoccupante que les populations sont pour la plupart sans revenu et dépendent des médicaments gratuitement offerts par le dispensaire.
Les malades, qui en ont les moyens, sont obligés de se rendre à Libreville, à une trentaine de km, pour acheter les médicaments dans les pharmacies de la capitale.