La nièce d’une haute personnalité de la République gabonaise a échappé, ce lundi après midi, à un enlèvement à la sortie des cours, au collège Immaculé conception de Libreville.
Selon le témoignage de la jeune fille dont on tait volontairement l’identité, une femme se serait présentée à bord d’une voiture, accompagnée d’un homme d’un âge certain pour indiquer à l’élève que sa maman les avait envoyés pour la chercher.
Or, conscient du fait que sa maman n’aurait autorisé une telle délégation sans l’en informé, la jeune fille a procédé par questionnements avant de se rendre compte que ce n’était qu’un guet apens qui lui était tendu.
Elle a alors pris la fuite en alertant les autres élèves alentours avant que la voiture ne aille en trombe.
Dès lors, alertés de cette situation, les parents de la jeune fille dont certains sont de hauts cadres de la République gabonaise n’ont eu que des sentiments de soulagements devant une réalité qui aurait tournée, selon certains, au crime rituel.
A l’approche de diverses élections dans le pays, en effet, la tentation est souvent grande chez certains politiciens qui, non certains de remporter la partie, procèdent par des actes de fétichisme et de charlatanisme, doublés de crimes rituels pour ‘’s’assurer une place au soleil’’.
Dans ce cas, comme l’on parle de plus en plus des législatives de 2011, l’on craint ainsi que ce soit ces commanditaires, tapis dans l’ombre, qui commencent déjà à agir crapuleusement pour espérer siéger à la représentation du peuple, parfois, sans aucune expérience.
A Makokou, dans la province de l’Ogooué Ivindo, récemment dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’exprimant sur la question des crimes rituels, avaient souhaité que les coupables avérés soient transférés devant la justice pour répondre de leurs actes.
Il avait fustigé cette attitude et ce comportement qui n’honorent pas le pays et demeure un frein indéniable au développement du pays.
Alerte donc aux parents qui négligent la surveillance de leurs progénitures à la sortie des cours dans divers établissements du pays.