Une séminaire de renforcement des capacités régional sur l’exploitation des mines d’uranium, sa transformation et la réglementation des activités y relatives se tient depuis mardi dans la commune de Franceville, chef lieu de la province du Haut-Ogooué (sud-est), à travers le module de planification et d’exécution des processus de réaménagement pour le développement des ressources minérales en uranium, rapporte un membre de l’organisation.
Les travaux vont durer cinq jours et s’achèvent samedi. Plusieurs pays africains dont le Gabon (pays hôte), le Cameroun, le Tchad, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Ghana, Madagascar, Malawi, Mali, Niger, Nigeria, Soudan, Ouganda, Tanzanie, Zimbabwe prennent part à cette rencontre de Franceville.
Ces travaux sont organisés par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) en collaboration avec le gouvernement gabonais à travers le Centre national de prévention et de protection contre le rayonnement ionisant.
« C’est une rencontre d’un grand intérêt pour le Gabon lorsqu’on sait que COMUF (Compagnie des Mines er d’Uranium de Franceville), une quarantaine d’année durant, a exploité et réaliser des travaux de réaménagement sur le site minier de Mounana », a indiqué Barnabé Bangalivoua (secrétaire général de la province du Haut-Ogooué), en lieu et place du gouverneur empêché.
Le principal conférencier de cette rencontre est un représentant de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique venu de Viennes en Autriche.
Le programme prévoit également une visite sur l’ancien site d’uranium de Mounana, ville situé à une heure de route de Franceville.