L’atelier consacré à l’évolution et la conservation de la diversité biologique en Afrique, en vue de trouver de nouvelles approches et des possibilités de coopération internationale en la matière, organisé par l’Université des Sciences et techniques de Masuku (USTM) et l’Université de Nouvelle Orléans (New Orléans) des Etats Unis d’Amérique (USA) s’est ouvert ce lundi à Franceville.
Cette rencontre internationale à l’USTM, qui s’est ouvert en présence de nombreux universitaires venus des USA, de l’Europe et de l’Afrique, ainsi qu’en présence des autorités administratives de cette grande école et de la province du Haut Ogooué ambitionne de discuter de des avancées réalisées dans le monde en matière de protection de l’environnement et de trouver de nouvelle stratégies pour rendre la lutte efficace dans la durée.
Devant le gouverneur du Haut-Ogooué, Bertrand Moudounga qui présidait cette cérémonie d’ouverture, le recteur de l’USTM, monsieur Isaac Mouragadja a indiqué que « la biodiversité est menacée principalement par l’activité humaine et les problèmes de changement climatique qu’elle entraine ».
Dans ce contexte, le patron de responsable de l’USTM a poursuivi en stipulant que « le bassin du Congo n’est pas à l’abri de ces menaces ». Dès lors, a-t-déclaré, « si rien n’est fait pour préserver cet environnement qui est considéré aujourd’hui comme le poumon écologique de la planète, la responsabilité de cette dérive humanitaire nous incombe ».
Monsieur Mouragadja a ainsi engagé chacun à prendre ses responsabilités et à œuvrer à sa manière à la promotion et surtout à la protection des écosystèmes.
Au participants notamment, il a souligné que « l’enjeu est de taille et la contribution de tous est nécessaire car, dans le cadre de la mondialisation, il n’y a pas de cas isolé surtout quand il s’agit de la vie de tous sur la planète ».
Les thématiques abordés lors de cet atelier reposent sur les ‘’approches intégratives pour contrôler, suivre et cartographier la biodiversité biologique’’ ; ‘’les études génétiques au niveau locale au service de l’écologie de la gestion de la conservation’’ et la ‘’ phytogéographie comparative de l’étude du paysage’’.
Ces thématiques devraient, in fine, permettre « d’associer la recherche évolutive aux enseignements pédagogiques » ; de « traduire la science en action pratique de conservation de la biodiversité », et « surtout d’envisager des perspectives originales maîtrisables localement et très fructueuses pour l’avenir dans le domaine de la conservation durable de la biodiversité ».
Au –delà de cette organisation, le Recteur de l’USTM a tenu à rendre un hommage à feu le président Omar Bongo Ondimba qui « s‘est investi sans réserve » pour la protection de l’environnement en créant de nombreux parcs à travers tout le pays.
Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a également été gratifié puisque poursuivant la voie tracée par son prédécesseur. En effet, le président de la République, à son accession à la magistrature suprême, a « placé la biodiversité au cœur de sa politique d’Emergence en mettant un accent particulier sur le Gabon vert et en prônant une gestion plus raisonnable des écosystèmes pour développement économique harmonieux, dans un environnement sain ».