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Coopération: L’ambassadeur américain au Gabon touche du doigt l’engagement du CIRMF dans des recherches médicales de pointe

L’ambassadeur américain accrédité au Gabon, Eric D. Benjaminson, lors d’une tournée effectuée du 22 au 25 mai dernier dans la province du Haut-Ogooué notamment à Franceville, s’est rendu au Centre internationale de recherches médicales de Franceville (CIRMF) où, à travers une visite guidée, il s’est imprégné de l’engagement de ce centre à mener des travaux de pointe sur des maladies d’importance pour les populations du pays et de la région.

Cette visite qui a été conduite par le Pr Jean Paul Gonzalez, le directeur Général du CIRMF, a débuté par une présentation globale de cette structure de recherches de pointe, en présence du gotha administratif de la localité dont le gouverneur, Bertrand Moundounga, le Maire de Franceville, Jean Pierre Ndoumbeneny et le préfet de la Mpassa Euloge Edourad Legnongo.

D’emblée, cette séance a permis à l’ambassadeur et sa délégation de se faire l’historique de cette institution qui a vu le jour le 5 février 1979 grâce à la volonté de feu le président Omar Bongo Ondimba de doter le Gabon d’un outil de recherche performant en vue de répondre à des questions de santé publique. C’est donc un Institut Gabonais de référence pour la recherche, la formation et de soutien au système de santé.

Ainsi, il a fallu des chercheurs de haut niveau, une plateforme technique ultra moderne ainsi qu’un centre de primatologie dédié à la recherche pour donner à cette institution la notoriété qu’elle a depuis une trentaine d’années.

Après cette étape, la délégation a visité le centre en commençant par complexe vétérinaire (Centre de primatologie) où l’on a pu admirer, en captivité, des chimpanzés, des mangaves, des Mandrills, des gorilles qui servent dans les recherches pour la compréhension des comportements.

Des centres destinés à la Virologie, à la parasitologie, à l’hématologie, ainsi qu’à l’Ecologie de la Santé, et parfois de haute sécurité, ont également été visités avec une réelle satisfaction pour des performances accomplies dans une structure de telle nature implanté en plein centre de l’Afrique.

A chaque étape, l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique (USA), très attentif aux explications des exposants qui se sont succédé au gré des unités, a souvent interrogé pour mieux appréhender cette structure, la seule en Afrique au sud du Sahara.

D’unité en unité, l’on a davantage été instruit sur des recherches qui y sont faites tout comme sur certains résultats comme ceux qui ont permis par exemple d’intervenir en 2007 sur l’émergence du virus ébola au Gabon , ou encore ceux qui ont permis de savoir que l’Afrique centrale était la zone la plus touchée par la drépanocytose au monde.

Le pan de la formation n’a pas été oublié. Le CIRMF accueille les jeunes chercheurs, étudiants africains, américains européens, doctorants ou post doctorants.

Rappelons que la thématique initiale de recherche du CIRMF avait porté sur l’amélioration de la fécondité dans toutes ses composantes, et de la santé pré et post natale de l’enfant, notamment dans le contexte tropical.

Avec l’arrivée de nouveaux partenaires de recherches, tels que le ministère français de la Coopération, l’Institut Pasteur de Paris, l’Institut de Recherche pour le Développement, l’Agence Nationale de Recherche contre le Sida (de France l’un et l’autre), le National Institut for Communicable Diseases (Afrique du Sud), le Center for Diseases Control and Prévention (USA), la Royal Society (Grande Bretagne), la Wildlife Conservation Society (USA), le CIRMF recentra ses activités autour d’objectifs jugés d’importance: les études comparatives entre rétrovirus humains et de primates non humains ; l’incidence des hépatites virales les essais vaccinaux ou prophylactiques antiviraux ; la recherche explicative sur les fièvres hémorragiques virales le paludisme grave; le diagnostic des filarioses; l’atteinte cérébrale de la trypanosomiase humaine; la génétique des écosystèmes.

Le CIRMF, toujours bien soutenu par le gouvernement gabonais, à commencer par M. le Président de la République, et par son contributeur principal, la société Total Gabon (à la place d’Elf, dont la société mère avait été vendue en France à Total), poursuivit son chemin.

Le travail de recherche et de soutien à la recherche au Gabon et ailleurs, et d’aide à la santé gabonaise et humaine, se poursuivit au mieux et se développe encore.

Le CIRMF est bâtit sur une superficie de 40 hectares et emploie 160 personnes et dispose de 5 sites notamment à Dienga, Plateaux Batéké, Lopé, Franceville et Libreville. De nombreux projets sont en cours et des partenariats avec d’autres universités, en plus de ceux existant comme avec l’Université des sciences et technologies de Masuku (USTM), pourraient sortir de cette visite du diplomate américain qui a fort apprécié cette initiative africaine dans la recherche scientifique de haut niveau.

Pour en savoir plus sur le CIRMF, consulter le site https://www.cirmf.org

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