Le gouvernement gabonais a produit un rapport sur la situation des droits de l’homme au Gabon, de 2003 à 2010, a annoncé, vendredi, à Libreville, le directeur général des Droits de l’homme, Eric Dodo Bounguenza, dans le prolongement de la journée nationale des droits de l’homme, instituée le 15 janvier 2007.
Depuis lors, cette journée est observée chaque année le 30 mai dans le pays qui, en 1987, s’est doté, entre autres acquis, d’un Ministère des droits de l’homme.
C’est dans le souci de promouvoir les droits de la personne au Gabon, que l’Etat a décidé d’instituer une journée nationale des droits de l’homme célébrée chaque 30 mai de l’année, a expliqué M. Bouguendza.
Le directeur général des droits de l’homme a indiqué que le rapport sur les droits de l’homme est disponible sur le site internet du secrétariat général du gouvernement.
Rédigé avec la collaboration de la société civile gabonaise, gage de son impartialité, le rapport passe en revue les cas de violations mais aussi les actes relevant de la protection des droits humains dans le pays, a-t-il précisé.
M. Bouguendza a défini les droits de l’homme comme « l’étude des droits de la personne reconnus au plan national et international et qui, dans un certain état de civilisation, assurent la conciliation entre, d’une part l’affirmation de la dignité de la personne humaine et sa protection et, d’autre part, le maintien de l’ordre public ».
En matière des droits de l’homme, le Gabon a franchi un grand pas en abrogeant la peine de mort dans sa constitution en 2007.
Par ailleurs, à l’instigation de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, une journée mondiale de la veuve et l’orphelin a été instituée par l’Organisation des Nations des unies (ONU), dont la première édition sera célébrée le 23 juin prochain par la communauté internationale.
« Les droits de l’homme constituent un idéal et aucun pays au monde ne peut affirmer leurs respects dans l’absolu », a dit M. Bounguenza, soulignant que le Gabon avance vers cet idéal positivement.
