De nombreux groupes folkloriques, issus de différents pays Africains présents à Libreville, ont rivalisés de talent dans les jardins du ministère Gabonais des Affaires Etrangères, pour commémorer en différé la 48ème journée de l’Afrique célébrée cette année sous le sceau de l’autonomisation des jeunes pour un développement durable.
Les groupes de danses folkloriques représentant différentes régions d’Afrique ont présenté au public Librevillois, constitué du chef du gouvernement du Gabon, Paul Biyoghe Mba, de plusieurs diplomates et d’une nombreuse population, la richesse culturelle du continent en matière de danse mais également à travers des objets d’arts confectionnés à partir des matériaux typiquement africains dans le but de revaloriser la richesse culturelle africaine.
L’art culinaire n’était pas en reste dans ce lieu d’échange. La colonie féminine de la Guinée Equatoriale a mis en exergue des plats typiques du terroir dont le paquet d’arachide, de courge, ainsi que du manioc appelé en langue Fang « Nkona Mbo’o » qui est un mélange de pâte de manioc avec la pâte d’arachide, assaisonné avec de petites crevettes fraîches, le tout minutieusement emballé dans des feuilles de brousse appropriés pour la cuisson.
Notons que ces plats traditionnels se font très souvent lors des cérémonies importantes, ou lorsque l’on reçoit un invité de marque.
Ainsi, la journée de l’Afrique célébrée en différée depuis le week-end dernier au Gabon et qui a permis l’organisation de plusieurs activités, représente aujourd’hui le symbole du combat de tout Africain pour sa libération, son développement, ainsi que son épanouissement économique. Elle est devenue une tradition fortement enracinée dans l’ensemble des Etats membres de l’Union Africaine (UA).
