Réuni en conseil des ministres le 7 juillet, le gouvernement a adopté le programme d’hygiène et de salubrité dans les quartiers, les établissements, les gargotes et les lieux publics, du ministère de la Santé. La mesure vise, entre autres, à susciter l’intérêt manifeste des populations pour l’application des règles de l’hygiène de l’habitat.
Le gouvernement s’est une nouvelle fois penché sur la question l’insalubrité, qui gangrène la capitale gabonaise notamment. En effet, le conseil le conseil des ministres du 7 juillet a fait approuver le programme d’hygiène et de salubrité dans les quartiers, les établissements, les gargotes et les lieux publics, proposer par le ministre de la Santé, Flavien Nzengui Nzoundou.
Selon le communiqué final du conclave ministériel, les objectifs de ce programme, sont entre autres, «l’amélioration significative de la salubrité ; le changement de comportement des populations et des opérateurs économiques en faveur de l’hygiène et de la salubrité ; la mise aux normes effective ou programmée des établissements classés ; l’intérêt manifeste des populations pour l’application des règles de l’hygiène de l’habitat». Mais cette mesure sera-t-elle suffisante pour terrasser définitivement l’insalubrité dans la capitale gabonaise ? Une question d’autant plus importante que la dernière en mesure en date dans ce domaine est presque «morte et enterrée» sans avoir atteint les objectifs qui lui étaient assignés.
En effet, le gouvernement avait institué le 2 juillet 2010, la journée citoyenne célébrée tous les premiers mercredis de chaque mois de 8H à 18H. Cette journée devait être marquée par des «bons gestes de propreté» des citoyens, qui consistaient au balayage des rues, des espaces publics et des habitations ; à l’enlèvement des épaves de véhicules abandonnés, au nettoyage des bassins versants et plages. Il s’agissait également du curage des caniveaux, de l’élimination des animaux domestiques errants ; de la désinsectisation, la dératisation des habitations.
