Les commerçantes exerçant au rond point d’Okala, dans le premier arrondissement de la capitale gabonaise, se réjouissent déjà de la livraison imminente du nouveau marché dont les travaux ont été lancés par le maire de la commune de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, dans le but de leur offrir un espace commercial digne de ce nom.
Lancés par l’édile de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, il y a un peu plus de six mois, les travaux du marché du rond point d’Okala avancent normalement et suscitent déjà un sentiment d’espoir auprès des principales concernés qui u voient une fin de ce qu’elles qualifient de « calvaire ».
« Nous sommes déjà rassurés que nos conditions de travail vont s’améliorer dès la livraison de notre marché. Car voyez-vous, nous exerçons actuellement dans des conditions très difficiles. En période de saison des pluies, nous sommes dans la boue et en saison sèche comme maintenant c’est la poussière qui nous rend malade. Au moment où je vous parle tout le monde est grippé ici à cause de ces poussières que nous inhalons tous les jours. Vivement que cela connaisse une fin », a déclaré Marie Reine K, commerçante.
Mais en dépit de toutes ces réalités, ces commerçantes en majorité des mères de familles, n’entendent pas se défaire de leur activité, principale source de revenue qui leur permet de subvenir aux besoins de la famille.
Pour les ouvriers commis à la tâche, les travaux vont bon train malgré quelques retards enregistrés depuis le démarrage des travaux du fait de la livraison la livraison, quelque fois tardive du matériel. Une situation qui freine quelque peu l’évolution du chantier.
« Très certainement nous allons livrer ce marché dans les délais. Je peu déjà vous affirmer que d’ici la fin du mois d’Août, les commerçants pourront occuper leurs étales et boxes complètement finis. Il nous reste juste les travaux de la toiture et d’étanchéité, à faire la chambre froide, les toilettes et la peinture », a déclaré Ousmane Obiang, chef chantier adjoint.
Installé actuellement sur les abords des trottoirs du rond point du quartier Okala, ces femmes, commercialisent en grande partie des produits frais issus des champs et plantations situées au Cap Estérias et Santa-clara, à une trentaine de kilomètre de Libreville, qui leurs sont ravitaillé par des paysans.