Après les deux premières étapes en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, le tour revient ce samedi, au Gabon de recevoir le Premier ministre Français, François Fillon, qui arrive juste un an et quelques mois après le séjour officielle, au Gabon, du chef de l’Exécutif français, Nicolas Sarkozy; des séjours qui, de fait, sous-tendent l’étroitesse des liens de coopération (politique, économique..) séculaire entre les deux pays, mais aussi l’importance que chacun de ces deux nations accorde à l’autre dans son cercle de partenariats.
Dès lors, avec ces deux séjours, l’on peut d’emblée croire que le Chef de l’Etat gabonais, Monsieur Ali Bongo Ondimba a posé une importante pierre dans la mise en place d’une diplomatie au service du développement de son pays. En effet, un mois après la rencontre de haut niveau entre le Président gabonais et son homologue américain, Barack Obama, et quelques semaines après la visite officielle du Roi du Swaziland, c’est un autre hôte de marque que le numéro un gabonais reçoit au Palais du Bord de Mer.
La présence au Gabon du Premier Ministre, Chef du gouvernement français, Monsieur François Fillon illustre la vitalité manifeste de la relation historique et particulière entre la France et le Gabon. Les diplomates, enclins à des superlatifs, la nomment « partenariat stratégique, à raison, semble-t-il.
Les générations changent mais le partenariat est toujours exemplaire et au service d’un avenir commun: celui du bien-être des populations concernées. Et, une fois de plus, les faits leur donnent raison.
Douze mille (12 000) citoyens Français vivent au Gabon, essentiellement des opérateurs économiques, qui sont le moteur dynamique des relations commerciales entre les deux pays.
15 000 Gabonais séjournent en France, première communauté à l’étranger.
La France est ainsi, et de loin, le premier partenaire économique du Gabon qui, lui, est le 9ème partenaire de la France en Afrique subsaharienne.
75% des investissements étrangers au Gabon sont issus de la France et se retrouvent tous les secteurs économiques. La France s’implique activement dans les projets de développement des infrastructures, de l’environnement, de l’assistance technique et par des aides budgétaires directes.
Avec en moyenne plus de 40 millions d’euros, les projets de l’Agence Française de Développement (AFD) sont assez diversifiés et concernent des secteurs majeurs de l’économie gabonaise comme les infrastructures aéroportuaires, routières, électriques, téléphoniques, mais aussi la formation professionnelle, la forêt ou l’environnement.
On le voit, très tôt, la France, forte de sa connaissance du Gabon et aidée par le caractère exceptionnel du lien personnel qui unit les deux Présidents, a perçu l’enjeu unique que constituent les trois composantes bien identifiées que sont le « Gabon vert », le « Gabon industriel » et le « Gabon des services ». La signature du Plan d’Action pour la mise en œuvre d’un Partenariat Stratégique est l’illustration de cet engagement confiant en la vision et en la volonté du Chef de l’Etat gabonais à contribuer au bien-être des Gabonais.
Nul doute que cette visite de travail du Premier Ministre français en appelle d’autres de partenaires au développement susceptibles d’offrir au Gabonais une valeur ajoutée en vue de contribuer à cette volonté et à cet espoir qui commencent à devenir une réalité: le Gabon deviendra un pays émergent.