Le traditionnel conseil du secrétariat exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), le 16 juillet à Libreville, s’est notamment penché sur la décision prise par le gouvernement de revaloriser les pensions de retraite, consécutivement à la hausse du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Prenant acte de cette mesure, le conseil s’est interrogé sur «le niveau de revalorisation des pensions, de son coût et des sources de financement de cette dépense», non sans avoir évoqué «le caractère électoraliste» de cette initiative du fait de l’absence de précision entourant ladite mesure.
COMMUNIQUE FINAL DU CONSEIL DU SECRETARIAT EXECUTIF
Sous la présidence de Monsieur Pierre MAMBOUNDOU, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), le Conseil du Secrétariat Exécutif s’est réuni ce samedi 16 juillet 2011, à partir de 10 heures, en son siège national, sis à Awendjé.
A l’ouverture des travaux, le Président Pierre MAMBOUNDOU s’est félicité de la bonne organisation de la manifestation marquant le 22ème anniversaire du Parti.
Il a remercié, par la même occasion, les Membres du Corps diplomatique et les Responsables des Partis politiques amis qui ont honoré de leur présence ladite manifestation.
Passant à l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil s’est particulièrement appesanti sur les points ci-après :
Secrétariat politique chargé de la Santé, des Affaires sociales et de la Solidarité
Sur communication du Premier Secrétaire Politique Adjoint, chargé de la Santé, des Affaires sociales et de la Solidarité, le Conseil a été informé de la décision prise par le Gouvernement de revaloriser les pensions de retraite, consécutivement à la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
Prenant acte de cette mesure, le Conseil s’interroge sur le niveau de revalorisation des pensions, de son coût et des sources de financement de cette dépense.
Le Conseil s’interroge, par ailleurs, sur la pérennité de cette mesure, étant entendu que le Compte des réserves de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, en son état actuel, n’est pas en mesure d’assurer un financement conséquent.
En outre, la pérennité de cette mesure ne peut être assurée d’une part par le relèvement de la part patronale et de la part salariale, et d’autre part par une subvention à prélever sur le Budget de l’Etat.
Le Conseil du Secrétariat Exécutif constate que l’absence de précision cache mal le caractère électoraliste de cette mesure.
Secrétariat politique chargé de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports
Sur communication du Secrétaire Politique, chargé de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports, le Conseil a été informé de la mise en place par le Conseil des Ministres, en sa séance du Jeudi 14 juillet 2011, d’une Commission Nationale sur le «statut du conjoint survivant», chargée de faire aboutir la reconnaissance légale des mariages coutumier et religieux.
Le Conseil prend acte de cette réflexion qui doit être axée sur la codification du mariage coutumier sans laquelle cette union n’est pas valable dans notre Pays.
Le Conseil du Secrétariat Exécutif estime donc que la Commission doit avoir pour prérogative la réflexion sur la rationalisation de ce mariage coutumier.
Ainsi, le Conseil pense que les problèmes liés au statut du conjoint survivant pourraient, de ce point de vue, être examinés par ladite Commission.
Fait à Libreville, le 16 juillet 2011
Pour le Conseil du Secrétariat Exécutif
Le Secrétaire Exécutif