Le chef de l’Etat a progressé de 5 points en un mois, à 35%, son meilleur résultat depuis décembre, selon le baromètre Ipsos-Le Point de l’action politique publié lundi.
Est-ce l’effet de sa stratégie de communication plus discrète ? La popularité de Nicolas Sarkozy a en tout cas progressé de 5 points en juillet par rapport à juin, à 35%, son meilleur résultat depuis décembre, et celle de François Fillon a grimpé de 6 points, à 49%, selon le baromètre Ipsos-Le Point de l’action politique publié lundi. Inversement, 61% des personnes interrogées ont une image défavorable du président de la République, en baisse de 5 points sur un mois, tandis que 4% ne se prononcent pas (inchangé). « La dynamique est redevenue positive » pour Nicolas Sarkozy, écrit Ipsos, puisque « nous enregistrons en fait le meilleur résultat pour le président de la République depuis décembre dernier », même s’il est « toujours en deçà du niveau de popularité dont il bénéficiait avant le décrochage qui a suivi les régionales de mars 2010 » (de 39% à 32%).
En ce qui concerne le Premier ministre, 34% des personnes interrogées ont une image défavorable de lui, en baisse de 6 points, et 8% ne se prononcent pas (inchangé). Son solde d’image est ainsi redevenu positif, avec 49% d’avis favorables contre 43% d’avis contraires. Mais, si la progression est sensible auprès des sympathisants de droite (+3 points) et chez les 60 ans et plus (+9), relève Ipsos, c’est chez les sympathisants du Front national que le chef du gouvernement enregistre la hausse la plus marquée (50%, +22 points en un mois). « On ne peut s’empêcher de penser aux déclarations concernant Eva Joly et la suppression du défilé militaire du 14 juillet », écrit Ipsos.
Sondage réalisé les 15 et 16 juillet par téléphone auprès d’un échantillon national représentatif de 956 personnes âgées de 18 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas.